Chronique du Pérou et de la Bolivie

Ordre des pays et villes visités

Colombie : 18 février au 5 mars. 

Bogota – Baricharra – Villa de Leyva – Bogota – Zipaquira.

Pérou :    5 mars au 10 avril.   

Lima – Trujillo (Huanchaco) – Chiclayo  Lima- Cuzco – Agua Caliente (Machu Picchu) – Cuzco – Arequipa – Puno – Lac Titicaca – Puno

Bolivie : 10 avril au 4 mai

La Paz – Rurrembaraque – Amazonie – La Paz – Tupiza – Salar de Uyuni – Potosi – Sucre – La Paz

Hola amigos y amigas,

Pendant que les princesses se reposent de l’expédition de 4 jours et 3 nuits en 4X4 dans les terres sauvages, arides et superbes du sud de la Bolivie, je prends enfin le temps de « coucher sur écran » les dernières impressions de ce voyage qui approche tranquillement de son terme. Déjà plus de 10 semaines et il est clair que le retour éventuel au Québec ne sera pas si difficile tant les expériences, émotions et plaisirs vécus jusqu’à maintenant sont mémorables. J’ose espérer que ceux et celles qui, comme moi au départ, hésitaient à visiter des pays d’Amérique du Sud, balaieront rapidement toute crainte à ce sujet. Ce serait manquer quelque chose de magnifique. Nous avons à ce jour accumulés plus de 4000 photographies et certaines de celles-ci feraient la joie de plusieurs éditions du National Geographic !…

Et parlant de paysages inoubliables, encore quelques mots sur le Pérou et plus particulièrement sur le légendaire lac Titicaca. Cela fait plus de 40 ans que cette étendue d’eau occupe mon esprit. Je m’entends encore répondre à ma vieille tante Jeanine que c’est impossible qu’un lac puisse s’appeler d’un nom aussi ridicule et que c’est sûrement une blague qu’on fait aux enfants naïfs. Et Yasmina qui a eu la même réaction que moi quand je lui ai parlé de celui-ci. Il a même fallu que je lui donne la preuve de son existence en lui pointant le lieu sur le globe terrestre !!!

Et bien le lac existe vraiment et il est pas mal loin de ressembler à ce que son nom inspire lorsqu’on l’entend pour la première fois. Il s’agit du lac le plus haut perché au monde, soit à près de 4000 mètres. À cette altitude, la luminosité est unique, permettant ainsi à l’eau et au ciel de se parer de couleurs éblouissantes, particulièrement aux aurores et  couchés de soleil. À notre arrivée à Puno, une ville sans histoire en bordure du lac, Yasmina et moi avons tôt fait de se tremper la main dans l’eau pour enfin exorciser le doute qui nous rongeaient sur son existence depuis tant d’années. Nous avons ensuite acheté nos billets afin de visiter le lac et 3 de ses Iles. Il s’agit en fait d’une croisière qui inclut une nuit sur l’une de ces Iles, dans une maison privée ou habitent des Indiens Quechua. Un genre de bed & breakfast, version locale.

Il s’agit d’une très agréable façon de découvrir cette immense étendue d’eau tout en explorant via quelques escales des endroits touristiques, mais toujours superbes. Un premier arrêt à Uros ou l’on retrouve des indiens qui vivent sur des Iles flottantes. Ce sont d’immenses radeaux composés de fibres végétales empilées les unes sur les autres et sur lesquels on retrouve de rudimentaires habitations qui permettent à des centaines de locaux de vivre de la pêche et surtout, de la vente d’artisanat aux nombreux touristes qui débarquent quotidiennement ici. Il s’agit d’un mode de vie assez fascinant qui mérite le détour. Il faut cependant faire gaffe ou on met les pieds car elles ont beau être flottantes, certaines faiblesses de la surface sont parfois imbibées d’eau et Yasmina en a eu la très humide expérience en trempant totalement une espadrille dans l’une de ces imperfections !…

La première journée se termine par une escale à Amantani, une Ile assez imposante ou nous avons passé la nuit. Dès qu’on accoste au quai, quelques « cholitas » (des indiennes coiffées du costume traditionnel) attendent les touristes et, après une brève discussion avec le capitaine, l’une de celles-ci s’en va avec  « ses touristes » qui sont littéralement « choisis » et non le contraire ! Nous nous sommes donc retrouvés à dormir dans une maison typique de l’Ile avec pour compagnons quelques autres touristes logés dans d’autres (petites) chambres. Ce fut une drôle et intéressante expérience car nos hôtesses étaient vraiment gentilles et tellement accueillantes. Nous avons eu le temps de faire une exténuante, mais très belle marche vers le sommet de l’Ile sur lequel on retrouve des ruines Incas. De là, une vue imprenable sur le lac doublé d’un coucher de soleil superbe ont récompensé nos efforts de la plus belle façon. Enfin, le lendemain, après de chaleureux adieux à nos cholitas, nous avons repris le bateau vers Puno, pour faire une dernière escale sur une autre Ile encore plus belle que la précédente. Un sentier superbement aménagé permet d’en faire le tour et c’est durant ce trek que nous avons pris nos plus belles photos du lac et de ses montagnes. Un soleil omniprésent et une eau turquoise se mariaient pour donner un cocktail de couleurs de première qualité. On a adoré ces deux journées et encore une fois, il s’agit d’une petite escapade à ne pas manquer. C’est d’ailleurs sur ces dernières notes que s’est achevé notre séjour au Pérou. Le lendemain, nous avons pris l’autobus pour un voyage de 5 heures vers La Paz en Bolivie. Nous garderons un souvenir impérissable de ce pays magnifique et plusieurs milliers de photos pour en témoigner.

La Bolivie

Dans le courriel précédent, je vous ai déjà donné quelques détails à propos de La Paz qui demeure une ville assez trépidante et pleines de contrastes, mais pour la Bolivie, que dalle. Il s’agit d’un pays que je ne connaissais pas sinon que c’est le plus pauvre d’Amérique du Sud, que son président actuel, Evo Morales, est un indien Quechua, ancien cultivateur de feuilles de coca (!) qui n’hésite pas à tenir tête aux États-Unis, que ses ressources minières et naturelles sont immenses et qu’enfin, en 1968, c’est ici que le Che s’est fait descendre dans une embuscade de l’armée bolivienne. Assez mince comme connaissances du pays non ? Je me suis donc promis de le découvrir au maximum durant les 4 dernières semaines du voyage. Et tant qu’à verser dans l’exotisme, quoi de mieux qu’une petite expédition en Amazonie, la patrie de toutes les bibittes venimeuses du monde !

L’Amazonie

Et c’était comment l’Amazonie ? Vous avez peut-être déjà lu le récit de l’expéditions aux toilettes et vu les dernières photos pour avoir une certaine idée des lieux. Il s’agit avant tout d’une occasion unique d’apprécier un écosystème vraiment spécial. Ces 3 jours furent bien remplis par de belles « randonnés » sur la rivière pour admirer les singes et oiseaux qui sont très nombreux. L’odeur particulière de la jungle et les bruits omniprésents s’ajoutaient pour créer une ambiance fascinante. De plus,  nous avons pu découvrir le dauphin d’eau douce qui est une espèce assez rare et présente seulement dans certaines parties de l’Amazonie. Je ne croyais pas avoir la chance de voir un jour un tel animal qui est évidemment protégé.

La seule réelle déception du voyage fut l’absence de piranhas qui, malgré de louables efforts de notre guide, ont refusé de mordre aux appâts que nous leur avons tendus. À deux reprises, nous sommes allés dans les secteurs les plus propices pour la capture de ces petits prédateurs et les deux fois nous sommes revenus bredouilles.  La dernière matinée du séjour fut consacrée à débusquer des anacondas dans la pampa tropicale. Encore ici, nous avons du baisser pavillon car les moustiques conjugués à une boue profonde et très liquide ont stoppé net notre progression sur ce sol inhospitalier. Yasmina n’arrivait plus à avancer et dès qu’elle levait une jambe, sa botte demeurait prisonnière de la gadoue… Au diable les serpents, on a rebroussé chemin.

Ce fut en somme une expérience vraiment dépaysante. La route pour se rendre était en soi une aventure car des pluies diluviennes avaient rendu le chemin à peu près impraticable à tous les véhicules, sauf les 4X4. Mais arrivé au chalet, on a pu apprécier le confort rustique de l’endroit, surtout que notre cuisinière s’est surpassée pour nous préparer de succulents repas. Et en plus, il y avait un jeu de baby-foot pour se distraire un peu. Mentionnons enfin les sympathiques petits singes capucins qui, durant un après-midi,  n’ont pas hésité à pénétrer dans la cuisine pour venir voler quelques bananes oubliées sur le comptoir ! Pour ce faire, ils devaient se déplacer avec dextérité sur un mince câble électrique en évitant de tomber car juste en dessous,  2 sympathiques caïmans se faisaient dorer la couenne au soleil… Pour plus de détails, je vous invite à jeter un coup d’œil aux photos diffusées il y a quelques jours.

Le sud de la Bolivie

Après la chaleur accablante de l’Amazonie,  nous avons mis le cap vers le sud de la Bolivie, à une altitude de 4000 mètres, pour explorer cette immense région sauvage, très peu peuplée et reconnue pour ses déserts, canyons, lagunes et surtout, pour ses vastes plaines de sable blanc ou la perspective est complètement faussée par le relief et le ciel. De La Paz, nous avons opté pour un voyage hybride en combinant 3 heures d’autobus jusqu’à Ururo  pour ensuite faire un voyage de nuit en train qui nous a mené à Tupiza, à l’extrême sud du pays. Les frontières du Chili et de l’Argentine étant situées quelques dizaines de km plus loin. Pour visiter la région, il est impératif de recourir aux services d’une agence qui fournit le guide-chauffeur, une cuisinière et bien sur, un 4X4 Land Cruiser qui demeure ici le seul véhicule capable de parcourir des pistes très exigeantes.

Une escapade de 4 jours et 3 nuits donc en compagnie d’un guide fantastique (Jesus) et d’une cuisinière hors-pair qui a rapidement adopté Yasmina. Comme ils ne parlaient que très peu l’anglais, nous avons pratiqué notre espagnol et les progrès accomplis durant le voyage furent des plus remarquables pour toute la famille. Pour ceux que cela intéresse, le nom de l’agence est Alejandro Travel (cf. le guide Lonely Planet) et je la recommande sans réserve si jamais vous décidez d’aller tenter l’expérience.

Avec le recul et après avoir classé sommairement les photos de ces 4 jours, je peux affirmer qu’il s’agit pour moi de la plus belle aventure du voyage. Plus que le Machu Picchu, ce qui n’est pas rien ! Tenter de décrire par des mots la beauté des paysages parcourus serait aussi futiles qu’utopique. Il faut le voir de ses propres yeux et s’arrêter pour apprécier le silence total et quasi oppressant qui caractérise la plupart des sites visités. Il n’est pas difficile pour moi d’affirmer avoir vu les plus beaux panoramas de ma vie. À chaque journée pleine de lieux inoubliables, succédaient le lendemain encore d’autres paysages encore plus impressionnants pour se terminer glorieusement avec la visite du Salar d’Uyuni. Nous publierons bientôt des photos qui se passent de commentaires. Yasmina s’est follement amusée à grimper des rochers sculptés par le vent et l’érosion , à marcher dans un cimetière de lamas , à se baigner dans une source thermale, à découvrir des geysers de boue brûlantes aux effluves de soufre et surtout, surtout, à prendre des photos truquées dans la plaine de sel. Des souvenirs mémorables pour toute la famille et je vous enjoins tous et toutes qui lisez ces lignes à tenter l’expérience un jour si vous le pouvez. Vous ne le regretterez jamais. Merci à Jesus et Susana, nos deux amis qui sont aussi responsables du succès de cette expédition qui restera à jamais gravée dans nos cœurs comme un moment très fort du voyage. 1200 km de pur bonheur !

Potosi y Sucre

Notre séjour dans le sud de la Bolivie s’est terminé par de courts séjours dans deux villes coloniales importantes : Potosi et Sucre. La première est célèbre pour  le Cerro Rico, une colline qui domine la ville et fut durant près de 4 siècles une mine d’argent d’une incomparable richesse. Quand à Sucre, il s’agit de la capitale politique et culturelle du pays, reconnue pour la blancheur impeccable de ses maisons et pour une beauté architecturale telle que l’Unesco l’a inscrite au patrimoine de l’humanité en 1985.

La ville de Potosi est plutôt jolie avec ses nombreux bâtiments de l’époque coloniale, mais l’exigüité de ses rues jumelée aux nombreux autobus locaux ultra-polluants rendent sa découverte à pied souvent déplaisante, voire étouffante sur certaines artères. Outre quelques musées intéressants, la principale attraction de la ville est la visite de la célèbre mine. Il faut savoir que celle-ci fut la source principale des richesses de l’Empire Espagnol et que les nombreux galleons qui croisaient sur les mers avaient souvent les cales pleines de lingots coulés à Potosi. Ces richesses excitaient la convoitise des innombrables corsaires et pirates qui infestaient les routes maritimes, toujours à l’affut d’un bâtiment isolé ou à la traine du convoi. Source fondamentale de la richesse de Potosi et de la beauté de ses maisons bourgeoises, la mine fut, paradoxalement, un milieu de travail épouvantable ou des centaines de milliers d’indiens et d’esclaves sont morts dans les plus atroces conditions imaginables…Durant des siècles…Aujourd’hui, l’argent n’est plus qu’un lointain souvenir et les quelques dizaines (centaines ?) de mineurs qui persistent à creuser la montagne ne récoltent que des miettes en minerais divers pour un salaire de famine. Et les conditions de travail sont toujours apocalyptiques en plus de respirer une poussière toxique éternellement en suspension dans les galeries.

On a fait la visite de la mine un dimanche matin. Dire que j’y allais de gaité de cœur serait un peu exagéré compte tenu des avertissements des guides touristiques et du document que nous devions signer avant de se lancer dans les tunnels. Mais bon, il s’agit d’une autre expérience ou le confort cède la place à l’exotisme le plus pur…

D’entré de jeu, les couloirs conviennent bien plus aux personnes de petite taille et inutile de vous dire que cela fut très facile pour Yasmina et Nada, alors que moi, je devais m’incliner comme la tour de Pise pendant de longues minutes de marche. Vêtus de pantalons et d’une chemise très amples, un bandana sur le nez et la bouche, coiffés d’un (vrai) casque de mineur et la lampe bien allumée, nous nous sommes promenés pendant 1h45 dans des galeries assez difficiles, tantôt sèches, tantôt pleines d’eau, par une chaleur de 35-37 degrés. Via notre guide qui parlait à quelques mineurs présents ce jours-là, nous avons pu apprendre pas mal de détails sur le travail dans la mine et ses vicissitudes qui sont légion. C’est vraiment une existence infernale qui inspire beaucoup de sympathie pour  ceux qui s’y adonnent. Au terme d’une marche éreintante (pour moi), nous avons retrouvé le grand air avec soulagement. La visite de la mine de Potosi n’est pas une expérience nécessairement « plaisante », et mes sentiments sont partagés, mais une chose est certaine, je ne pourrai pas l’oublier !…

Voilà, J’écris ces lignes de Sucre qui est une très belle ville qui permet de se reposer après bien des aventures. Rien d’exceptionnel à raconter ici sinon que nous avons pu observer quelques traces de dinosaures du crétacé dans un petit musée sympathique. Nous prenons à nouveau l’avion demain  pour La Paz ou nous dormirons une seule nuit avant l’ultime expédition : 3 jours dans les Iles du lac Titicaca, mais du coté bolivien cette fois.

Entrefilets :

Depuis notre arrivée au Pérou, c’est fou comme on rencontre des gens vraiment super sympathique et c’est ce qui est magnifique dans un voyage en sac à dos. Des jeunes, des vieux, des couples, qui nous alimentent en informations, conseils et trucs d’une destination à l’autre.

La Bolivie remporte le prix du coup de cœur des 3 pays visités. Malgré ses grèves incessantes qui bloquent des routes et modifient inopinément les projets, il se dégage de ce pays un je ne sais quoi de tellement attachant et magique…

Yasmina et moi commençons sincèrement à nous ennuyer de notre chat siamois Coco qui semble dangereusement s’attacher à grand-maman qui le garde depuis notre départ.

À ne pas manquer si vous visitez un jour la ville de La Paz : le petit musée de la coca qui vous explique en détail la différence entre la feuille (de coca) et la saloperie chimique que représente la cocaïne. Très bien fait et franchement instructif pour quiconque s’intéresse au sujet. Et comme on dit ici : Coca si, cocaïne no !

Bénissez le ciel d’être canadien. J’ai parlé à des américains hier et ils m’ont expliqué ce qui est nécessaire pour eux s’ils désirent visiter la Bolivie. Des tonnes de formulaires, un visa et pleins de petits enquiquinements. Le président Evo Morales a décidé d’exiger des citoyens américains qui veulent visiter le pays les mêmes documents qui sont demandés aux boliviens qui désirent aller aux États-Unis. Œil pour œil, dent pour dent…

Allez, je vous souhaite un aussi beau printemps que nous, car ici, le soleil est présent tous les jours  à 100% !

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About ericdion067

Voyageur occasionnel qui aime se promener un peu et briser la routine de l'existence quotidienne!
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4 Responses to Chronique du Pérou et de la Bolivie

  1. Avatar de Silvia Comsa Silvia Comsa dit :

    Merci encore de me faire voyager avec vous et oublier un peu les soucis du mois d’avril….
    Les chroniques donnent vraiment le goût de vouloir visiter ces endroits magnifiques.
    Bonne fin du voyage et bon retour au bercail!
    Silvia

    • Avatar de ericdion067 ericdion067 dit :

      Bonjour Silvia,
      Le voyage s’achève bientôt. Retour au pays le 4 mai. Le coeur et la tête sont pleins de souvenirs. Merci de nous avoir suivi tout au long du périple. Je vais publier ce soir l’ultime chronique et suivra ensuite plusieurs photographies du sud de la Bolivie qui est un pays magnifique.
      Grosses bises à tous et svp, transmets mes amitiés à toute l’équipe de la 5e secondaire. J’ai bien hâte de vous revoir !
      Éric

  2. Avatar de Michel Dufour Michel Dufour dit :

    Merci, pour ce magnifique voyage.
    Je vous suit depuis le début. L’hiver m’est apparu moins long et les photos m’ont fait rêver.
    Eric tu as une façon de raconter les choses et les situations qui me font envie.
    Une grosse bise à Nada et Yasmina.
    Amicalement ,
    Michel Dufour

    • Avatar de ericdion067 ericdion067 dit :

      Salut Michel. Merci pour ton courriel sympathique. Heureux de constater que tu as eu du plaisir
      à voyager avec nous.
      Je vais bientôt mettre des photos du Sud de la Bolivie ou les paysages sont parmi les plus beaux au monde, j’ose croire.

      Au plaisir.
      Éric

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