




















































Quatre jours après le retour au pays. C’est chaque fois la même chose. Pendant des semaines, on s’adapte à la vie nomade, aux changements de lieux, d’hôtels, de nourriture et aux interactions éphémères qui ponctuent le voyage. Les yeux sont à l’affut de tableaux toujours différents et les soucis du quotidien n’existent pas. On pense furtivement à l’éternelle bouteille d’eau qu’il faut trainer partout, à l’argent de poche et par quel moyen on se déplacera d’un site à l’autre. À peine une ville explorée, on planifie déjà la visite de la prochaine et du temps nécessaire pour s’y rendre et par quelles routes. Les copieux petits déjeuners sont pris à l’hôtel et nous sustentent facilement jusqu’au milieu de l’après-midi où nous goûterons un peu de cuisine locale. La journée se conclura par une petite collation de fruits, grignotines et souvent une bière sur la terrasse de l’auberge. On se couche avec une Fitbit qui confirme 24 000 pas au compteur pour la journée. Et ce n’est pas pour paraître « baveux », mais nous avons eu en tout et partout une seule journée où il a plu durant…30 minutes!!! C’est tout. Le mois de juillet s’est écoulé sans même qu’on s’en aperçoive.
Hôtels souvent très confortables et location d’une voiture, ce ne fut pas précisément un voyage « backpacker », mais on peut dire que ce fut un splendide séjour en bonne compagnie (Merci Nada, Fadi & Sharon!). La Turquie est un pays qui se découvre facilement à travers des routes impeccables et possiblement parmi les plus beaux lieux de la planète.
La sécurité ? Absolument rien à signaler de ce côté, au contraire. Les policiers sont présents dans la plupart des lieux touristiques et dans les villes. Il y a aussi une (très visible) police touristique chargée de veiller sur les principaux endroits visités par les étrangers. On peut facilement interagir avec eux. Le pays est très sécuritaire et bien honnêtement, on s’y sentait souvent plus serein que dans bien des quartiers de Montréal.
Détails particuliers : il n’y a pratiquement pas d’itinérance dans les rues et nous avons marché beaucoup dans toutes les villes. Je ne sais pas quelle est la recette, car la pauvreté existe aussi, mais elle n’est pas visible même dans les lieux plus reculés. Nous avons à plusieurs reprise pris les transports en commun et le métro de surface (tram) et Fadi me faisait remarquer combien c’est propre et sans aucun graffiti, rien, même pas un tag. Les photos en témoignent et c’est remarquable que dans une ville comme Istanbul, le niveau de propreté soit aussi bon. Je vous jure que les comparaisons ici viennent rapidement à l’esprit et ne sont pas particulièrement flatteuses pour notre chère métropole québécoise…
Quatre jours après le retour et déjà on a repris le rythme du pays. Une visite au Costco pour se ravitailler, féliciter notre fille pour avoir pris soin de la maison et du chat, reprendre les entrainements au gymnase, visiter les amis et la famille, puis faire le tri des photos afin de préserver en images ce que le coeur et la tête effaceront graduellement pour laisser place au quotidien.
Le blog n’est pas complètement fermé, car Nada, Fadi & Sharon m’enverront sous peu les centaines de photos prises avec leurs cellulaires. Je ferai un autre tri avant de les diffuser ici.
Le premier article écrit avant le départ mentionnait la pertinence de voyager quand le mercure atteint 35 degrés à Kuujjuack. Ironie du sort, durant ce voyage, le monde était frappé par une canicule majeure avec des températures d’une chaleur jamais atteinte auparavant, en Grèce notamment. Nous avons visité la ville antique d’Éphèse alors qu’il faisait pratiquement 45 degrés…et ce fut le cas pour la moitié du voyage. Disons que ça fait quand même réfléchir l’anxieux climatique que je suis (devenu) un peu!…
Bonne fin d’été et profitez bien de ces belles journées qui restent aux chanceux et chanceuses qui sont encore en vacances.

Fin du périple!






















Les 354 km précédent s’était déroulé calmement sur des routes qui défilaient devant les yeux comme un ruban de soie. Mis à part les émules de Max Verstappen, qui poussaient leurs bolides à la vitesse de la lumière dans la ligne de gauche, ce fut un voyage sans anicroche. Et nous sommes arrivés à Istanbul…
Fadi au volant de notre Fiat et Sharon, armée de son cellulaire branché sur Google map, assurait le pilotage pour se retrouver dans le labyrinthe et les dédales des rues du vieil Istanbul.
Tourne à gauche! Non à droite, attention à la moto, oups, il faut freiner il y a un chat, on continue. Fadi, fait attention une voiture est devant nous dans une rue qui ressemble plus à un boyau où la marche arrière est impossible. Et une voiture qui nous croise et le chauffeur vocifère en turc des propos qui ressemblent vaguement à: « vous êtes fous de continuer, la route est bloquée, tout est coagulée ». Pourtant avec beaucoup de naïveté et un peu de courage, on avance espérant qu’aucune autre voiture ne se pointera le museau, car déjà, une autre bagnole nous colle au derrière. Revenir en arrière est impossible. Mais la chance nous sourit et on trouve finalement l’hôtel dans une rue qui ne fait pas 2m de large et, et…il faut aussi la garer, mais où. Déjà les autres voitures, sentant notre hésitation, comme des rapaces, se mettent à klaxonner sans pitié ni répit. C’est la panique, qu’est-ce qu’on fait? Avec le chaos des rues, si on continue, on sait pas comment nous pourrons revenir avant demain matin! Et le miracle se produit, un employé de l’hôtel nous reconnaît et voyant notre désarroi, vient à la rescousse en déplaçant des cônes pour permettre à Fadi de garer la voiture dans un trou de souris,tout près de l’entrée. Ouf! On peut déposer nos valises et aller remettre les clefs de la voiture de location…à une heure à l’Ouest d’Istanbul… avec soulagement, car cette ville incroyable doit se découvrir à pied ou en tramway. C’est ce qu’on fera dans les cinq prochains jours. Bienvenue à Istanbul
Cette ville est extraordinaire. Ça bouillonne de vie dans tous les coins, sur toutes les rives, dans toutes les rues. Marcher dans Istanbul, c’est prendre conscience combien nos villes nord américaines se sont déshumanisées, que l’on ne peut même plus parler de tissus urbain, car ce dernier s’est étiolé depuis longtemps déjà. S’il a même jamais existé. Istanbul vibre et ne dort que très peu, les gens habitent vraiment la ville, se connaissent, s’entraident et se déplacent partout malgré l’étroitesse des rues. Les boutiques sont gérées en famille où il n’est pas rare de voir trois générations négocier la vente de tous les produits imaginables. On sent la vie, on voit les liens même si tous n’est pas idylliques, car la vie est dure et l’inflation a frappé très fort le peuple turc. Beaucoup ont vu les économies d’une vie se liquéfier comme neige au soleil. Oui, il y a des magouilles, les chauffeurs de taxi sont reconnus pour leur légendaire rapacité, des vendeurs dans les bazars exigent souvent des prix tellement exorbitants pour des trucs et bien d’autres petites combines pour rogner quelques $, mais il faut jouer le jeu sans sombrer dans la paranoïa, demeurer prudent, rationnel et accepter que, parfois, on se fait un peu avoir pour ne pas dire d’autre chose! Mis à part quelques petites situation somme toute mineures, on a pu s’en sortir nickel et les rares désagréments rencontrés ne sont rien à comparer aux centaines de contacts, interactions, discussions et échanges avec des gens formidables, généreux et très attachants.
Je ne vous dresserai pas la liste de tous les lieux visités à Istanbul, car tout ce retrouve facilement dans le web, mais quelques constats s’imposent. Avec cinq jours, malgré la foule de juillet, on peut assez aisément visiter les principaux sites historiques comme la cathédrale Sainte Sophie, la mosquée bleue, le palais de Topkapi, les citernes antiques, la vieille ville et même se permettre des escapades sur les rives avoisinantes. Il faut accepter d’attendre occasionnellement en ligne et comme partout ailleurs, visiter les sites tôt le matin ou en fin de journée. Cette règles bien connue, prend tout son sens à Istanbul qui est littéralement prise d’assaut par des hordes de touristes de toute la planète.
Comme nous étions en Turquie pour plus de trois semaines, nous avons acheté une carte qui permettait un accès gratuit à des dizaines de sites et musées. Malgré. Son prix assez élevé, nous avons couvert le coût d’achat, notamment à Istanbul, car les frais d’entrée sont très élevés et ne cessent de croître avec l’inflation galopante qui accable l’économie.
Comme partout ailleurs, dès qu’on s’éloigne des lieux hyper touristiques, on peut facilement manger et s’acheter des souvenirs à des prix très compétitifs. Les bazars sont des lieux magiques pour les yeux, mais toxiques pour le portefeuille, car les vendeurs vendent à peu près tout deux à trois fois le prix que l’on trouvera un coin de rue plus loin… À titre d’exemple, on a déniché des pantalons souvent à moins de 10$ et je pourrais vous donner des dizaines d’autres exemples. Pas étonnant que des milliers de personnes viennent à Istanbul précisément pour magasiner et remplir les valises de produits hétéroclites. Beaucoup de libanais et de russes notamment!
Si l’aspect commercial occupe une place souvent (trop) importante, les richesses culturelles et archéologiques, elles, sont à couper le souffle. Ma passion pour l’histoire a été nourrie jusqu’à plus soif, pratiquement au point de saturation. J’ai mis quelques photos sur le site, mais croyez-moi, aucun cliché ne pourra remplacer la présence sur le lieu, le regard sur l’œuvre sans filtre et surtout pas au travers des omniprésents téléphones cellulaires qui dictent à peu près tout, sans parler des slaloms à travers les forêts de selfis…
Par son histoire exceptionnelle et son âge vénérable, je n’oublierai pas mon premier regard porté sur la cathédrale saint Sophie. Construite en 547 par l’Empereur d’Orient Justinien a une époque où l’Europe commençait une période déclin dans les décombres de l’Empire romain d’Occident. La construction était gigantesque et sans commune mesure avec quoique que ce soit à l’époque. Cette cathédrale est demeurée le plus grand bâtiment pendant, tenez-vous bien, plus de 1000 ans avant d’être surpassée par la mosquée bleue qui fut construite juste en face par le conquérant de Constantinople, Mehmet II, après 1453. En observant le bâtiment pour la première fois, j’ai ressenti exactement le même frisson qui m’avait saisi en 2004 en apercevant la silhouette de la grande pyramide de Chéops en Égypte. Comme une intense émotion et aussi ridicule que cela puisse sembler, presque le goût de pleurer de joie devant tant de beauté, tant d’histoire.
Aussi.
Aussi à ne pas manquer, les fameuses citernes souterraines qui datent du VIe siècle. Imaginez une forêt de colonnes grandioses baignées dans une eau pure avec des éclairages judicieusement choisis pour accentuer l’ambiance de mystère qui enveloppe cet immense espace souterrain. Je mettrai prochainement quelques photos pour donner une petite idée de qui s’offre à la vue du visiteur. C’est un véritable éden pour les amateurs de photographie.
Je décerne également un 10/10 aux nombreux musées visités qui méritent tous le détour. C’est d’ailleurs une des très belles surprises du voyage. C’est bien de pouvoir compter sur une multitude de richesses archéologiques, mais encore faut-il les mettre en valeur et je salue la qualité du design, de la lumière, des couleurs et des descriptions des musées turques. Ils sont tous magnifiques, remplis d’innovations qui vulgarisent avec beaucoup d’efficacité une histoire incomparable. Plusieurs expositions proposent des installations qui rejoignent aussi les enfants et il y en a beaucoup dans le pays!
Enfin, au-delà des principaux sites, la ville se découvre à pied. Il faut accepter de se perdre dans ses méandres, manger dans un petit resto familial excentré, aller dans des quartiers tous plus sympathiques les uns que les autres et profiter au maximum de lieux qui ne sont pas toujours dans la duty list. Faire comme les milliers de chats qui sont partout, folâtrer, manger, se reposer à l’ombre d’une mosquée (on a dû en visiter au moins huit!) et juste observer, sans parler ni trop réfléchir, mais en prenant le temps de s’imprégner des humeurs, des odeurs et des bruits de cette ville unique.
Voilà, il est 11h30, heure de Paris et notre vol vers Montréal décollera bientôt. Vous devinez que ce fut un voyage magnifique . Je diffuserai prochainement bien d’autres photos, car le temps a parfois manqué pour tout classer, télécharger et choisir les clichés. Surtout que je recevrai bientôt d’autres photos prises par Sharon, Fadi ou Nada. J’espère enfin vous avoir donné le goût de visiter la Turquie. C’était le but principal de ce blog. On revient donc à la maison et il restera encore deux semaines pour se réhabituer à la banlieue, le Costco, l’humidité et ma vieille mazda!
Bonne fin d’été à tout le monde et un petit bonjour spécial au staff de l’école Saint Léon!







































Bonjour,
Nous avons maintenant quitté la ville de Selcuk qui est aussi celle qui accueille le site archéologique d’Éphèse. Le Soleil brille toujours de tous ses feux et le mercure dépasse quotidiennement les 40 degrés, mais on s’y habitue graduellement.
Les dernières journées furent particulièrement riches en visités historiques. Quand on s’y arrête, en peu de temps, on a visité une forteresse médiévale, les ruines de la cathédrale Saint-Jean où des sources bibliques situent le lieu comme tombeau de l’apôtre du même nom. Il faut savoir que, selon les Écritures, après la crucifixion du christ, Jean (qui n’est pas encore saint!) a la responsabilité d’accueillir Marie et la protéger des persécutions qui sévissent à Jérusalem. Il semble clair qu’ils s’exileront en 47 -50 vers Éphèse pour y vivre le restant de leur vie dans les toutes premières années du christianisme. C’est une période fascinante qui voit un simple mouvement religieux, juif de surcroît, prendre une expansion considérable. Ils seront bientôt rejoints dans la ville pas l’infatigable voyageur Saint-Paul qui séjournera aussi à Éphèse. Vous voyez un peu le tableau très, très sommairement résumé!
Voilà pourquoi dans ces journées, nous avons visité les ruines de la cathédrale érigée au VIe siècle, une église édifiée à l’endroit présumé où la vierge Marie aurait vécu les dernières années de sa vie, les vestige d’une des 7 merveilles du monde et bien sûr, les ruines d’Éphèse. Pas mal pour un rayon de 10 km2!
Sans entrer dans les détails, car on peut facilement Googler le nom de la ville et tous les détails s’y trouvent, disons que notre notre visite fut au beau milieu de la canicule et il ne fallait pas lésiner sur l’eau, avoir un bon chapeau et surtout, prendre son temps! L’endroit est extraordinaire et le nombre de paysages et de possibilités photographiques sont innombrables. Les clichés diffusés dans le blog ont été prises avec un simple petit appareil Nikon portatif comme on n’en voit plus. Les gens sont toujours pressés et négligent souvent la visite du lieu recouvert avec les bâtiments en terrasses. On peut y voir des fresques et des mosaïques in situ via des passerelles qui passent exactement au-dessus de ces ruines exceptionnelles. À ne pas manquer.
Observations en vrac :
La conduite en Turquie: L’arrivée à Istanbul signifie que nous avons remis les clefs de notre anémique Fiat qui peinait à gravir les nombreuses montagnes et dont les freins sautaient quand on les sollicitait avec insistance…pas la meilleure voiture loin s’en faut, mais elle a fait le travail. La conduite fut somme toute assez facile, car les routes et les autoroutes sont impeccables, modernes et très, très, bien conçues, un vrai charme. Nous devions cependant demeurer toujours vigilants et surtout ne pas traîner dans la ligne de gauche, car les Mercedes, Audi, Volkswagen et Range Rover arrivent comme de vrais torpilles souvent à plus de 175km/h et peuvent vous coller à quelques cm du pare-choc. La conduite dans les grandes villes demeurent aussi épique avec les piétons, motos et taxis qui arrivent de tous les côtés.
Les repas : la Turquie est un vrai restaurant à ciel ouvert et pour peu qu’on s’éloigne des gros sites touristiques on n’y mange très bien et à prix très raisonnable. Par exemple, un repas accompagné d’une salade, frites, bière, jus ou coca ne dépasse généralement pas 10-12 $. Sans compter les petites entrées qui sont incluses la plupart du temps. Il faut simplement toujours s’enquérir à l’avance du prix des plats et bien vérifier sa facture. Le pourboire n’est pas dans les mœurs en Turquie, mais on en laissait toujours un peu quand le service était bon. En passant, dans près de 90% des restaurant où nous sommes allés, ce sont des hommes qui préparent les repas et font le service.
Les chambre d’hôtel : contrairement à nos voyages précédents, les réservations ont été faites à l’avance par Booking.com. Pas un vrai voyage backpacker, mais cela a permis d’expérimenter toutes sortes de gîtes. Du gros hôtel luxueux style années 70 en passant par de sympathiques petites auberges , le point commun était de payer moins que 80$ canadien. On y est arrivé malgré la saison touristique qui bat son plein avec les déjeuners inclus et souvent avec une piscine pour se rafraîchir. Le vrai routard puriste pourra trouver facilement de quoi se loger pour moins de 40$ la nuit en coupant un peu sur les petits luxes. Mais bon, on vieillit…
La cigarette: si vous avez récemment cessé de fumer, alors préparez-vous à tester votre résistance, car les fumeurs sont absolument partout. Avec un paquet qui se détaille a moins de 1,50$ les turcs fument comme des cheminées et il faut s’y habituer, surtout dans les restaurants…
Les marchés: c’est une des grandes attractions en Turquie et flâner dans ces derniers est aussi une de mes activités préférées. J’ai mis plusieurs photos dans le blog, car cette facette du pays est possiblement l’une des plus intéressante. Du plus petit villages aux grandes villes, on retrouve toujours un marché publique où règne une joyeuse anarchie, des odeurs et des cris en permanence et surtout, une fraîcheur comme on peut rarement voir ailleurs. Quand je croquerai dans un de nos fruits sans goût et sans texture au beau milieu du mois de février, je penserai à toutes ces pêches, nectarines, cerises, melons et tant d’autres que nous dévorons ici quotidiennement!
Les chats et les chiens : quel bonheur pour moi qui adore les félins. Ils sont partout et très gentils. D’ailleurs, il est de coutume ici de placer des bols d’eau et de nourritures un peu partout dans la ville et souvent près des restaurants. Comme vous l’avez peut-être vu dans les photos du blog, on en retrouve même dans les ruines!
J’écris ces lignes après une deuxième journée à Istanbul. Le voyage tire à sa fin et ce fut vraiment un pur délice. Je compte diffuser d’autres photos et faire un petit topo de la ville prochainement. Notre hôtel ne pouvait pas être mieux situé. A deux pas de la cathédrale Sainte Sophie et de la grande mosquée bleue. Du balcon où l’on déjeune, on a une vue imprenable sur ces deux joyaux du patrimoine mondial.
Merci à tous et toutes de me suivre dans ce petit périple et n’hésitez pas à m’écrire via le blog, cela fait toujours plaisir de vous lire.













































Étapes parcourues 🇹🇷 : Istanbul, Ankara, Goreme (Capadocce), Antalaya, Kas, Patara, Pamukkale et Éphèse où nous sommes actuellement.
Étapes à venir : Bursa et 5 jours à Istanbul pour conclure le voyage.
Gunaiden,
J’espère que tout le monde va bien. Ici, le périple se déroule bien, mais la Turquie n’échappe pas à la canicule mondiale avec des températures qui oscillent toujours à plus de 40 degrés. On adapte nos visites, mais ai-je besoin de préciser que nous buvons facilement 4 litres d’eau par jour sans compter les drinks et la bière! De plus, on a pas vu l’ombre d’un nuage depuis au moins 8 jours alors on ne se plaindra pas.
On a dit adieu à notre petit village de Patara et ses kilomètres de plage et de ruines pour se diriger vers Pamukkale à plus de 300 km. Le lieu est mondialement connu et réputé pour ses terrasses en calcaire d’un blanc immaculé où des « piscines » en roche naturelle sont autant d’écrins qui se distinguent par leur couleur turquoise unique. C’est d’une très grande beauté et aucune photo ne peut traduire avec justesse un tel décor.
Nous sommes arrivés vers 8h15 pour éviter les bus qui déversent un flot ininterrompu de touristes. De cette façon, l’ascension par la porte sud peut se faire graduellement tout en profitant au maximum d’un paysage unique. A ce temps-ci de l’année, il y a des incontournables à ne pas négliger : 2 litres litres d’eau par personne, lunettes soleil, chapeau, crème solaire. Ensuite, il faut savoir que la visite se fait pieds nus afin de préserver l’intégrité des lieux. On enlève les souliers et sandales à l’arrivée, puis on s’élance à l’assaut des bassins turquoises au milieu d’une mer de calcaire d’une blancheur qui rappelle la calotte glaciaire. Si vous êtes sensible, il faut être prudent, car on peut facilement glisser et se rompre les os ou souffrir sur les micro cailloux qui jonchent le sol.
Pour le reste, c’est du gâteau et le parcours est d’une grande beauté malgré la multiplication des touristes qui s’ajoute chaque minute. Les points de vues pour les photos sont innombrables et franchement, on se demande si des gens prennent vraiment le temps d’apprécier le panorama. On voit souvent des individus qui multiplient les pauses pour Instagram parfois aux limites de la décence. Des femmes en niqab et en hidjab côtoient d’autres qui ont parfois le bikini profondément enfouis entre les fesses posant de manières nonchalante pour leurs copains trop heureux de s’accroupir pour saisir le moment… Et c’est un peu cela la Turquie. Un pays de contrastes somme toute assez permissif qui draine des gens de toutes les confessions et avec beaucoup de tolérance.
Les photos sont sur le site et vous pourrez jugez de la beauté des lieux. En dépit de sa trop grande popularité, Pamukkale mérite amplement une visite et il est possible de la faire sans être submergé par la foule.
Et il serait dommage de s’arrêter seulement au bassins d’eau, car juste après ceux-ci, on peut visiter les superbes ruines de la ville romaine de Hieropolis. On a pris notre temps et beaucoup de photos de ce site splendide qui domine la montagne ou 90% des touristes ne vont pas, mais si on est bien équipé et préparé, la visite se fait sans problème malgré la chaleur parfois écrasante. J’ai diffusé une fraction des photos prises et je vous invite à googler le nom si vous voulez connaître l’histoire de cette ville antique. Tout au long du parcours, on retrouve des chats et des chiens qui paressent à l’ombre des colonnes romaines et ne demandent qu’à être caressés un peu. C’est très apaisant et en même temps si calme, loin des clameurs, selfies, jérémiades et piaillements de la foule.
Après cette visite, nous avons pris un peu de temps pour nous reposer et visiter la petite ville de Denizli et son modeste, mais fort sympathique souk. Un bon repas de poissons grillés et quelques achats plus tard, nous étions de retour à l’hôtel. On boucle encore les bagages et le lendemain, nous reprenons la route en direction nord ouest pour la ville de Selcuk qui abrite le plus vaste site archéologique de la Turquie : Éphèse.
J’écris ces lignes tout juste après la visite de ce site splendide et je commence juste à prendre conscience de toute la beauté et l’ampleur de ces ruines uniques. Ce serait impardonnable d’aller en Turquie sans passer par Éphèse. Ce sera l’objet d’une prochaine chronique et l’occasion d’ajouter de nouvelles photos.
J’espère que vous prenez plaisir à lire ce blog et surtout, n’oubliez pas l’objectif fondamental de celui-ci : vous donnez le goût de visiter ce pays magnifique, à votre rythme et de là façon qui vous conviendra.
À bientôt pour une prochaine chronique sur les conseils de base pour naviguer au quotidien dans le pays. De l’achat d’une bouteille d’eau en passant par le repas au restaurant jusqu’aux principes élémentaires de la conduite automobile en Turquie!


































Le titre est sciemment trompeur. Le pays est magnifique et le sud où nous sommes est parsemé de ruines. Sans blague, en moins de trois jours, on a visité plus de 4 amphithéâtres, des forums et des églises byzantines…toutes en ruine. Mais quelles vestiges! Sous un soleil de plomb avec un mercure qui oscillait souvent entre 38 et 47 degrés. Heureusement que ces visites furent interrompues par des heures de farniente à la plage. Laissez vous charmer par les images et faites provision de quelques-unes pour vos fonds d’écran. Elle vous feront le plus grand bien dans le creux du mois de novembre ou février!…
Mais avant, j’ajoute quelques photos du quotidien qui donnent une meilleure idée de la Turquie que nous côtoyons en voyage.

























Il est 3h15 du matin, au beau milieu de la nuit a Goreme en Capadocce. Comme nous, d’autres personnes s’éveillent péniblement et attendent dehors qu’un minibus climatisé viennent les cueillir pour les amener vers le lieu de décollage des montgolfières.
Les yeux rivés au portable, on vérifie bien que les vents ne seront que de deux ou trois km, car en haut de 11, les ascensions sont annulées. Et quand cela arrive, des milliers de personnes sont déçus et ceux qui peuvent se permettre une nuit supplémentaire, voient les prix doubler, voire tripler, car les malchanceux s’ajouteront aux autres qui avaient déjà réservés à l’avance. Vous voyez le tableau. Certaines personnes paieront des fortunes pour cette précieuse heure au-dessus d’une des plus belle régions au monde.
le minibus arrive dès 4h et rapidement, d’autres couples pour la plupart et quelques familles s’ajoutent. La ville est littéralement la scène d’un étrange ballet de pickups avec des remorques sur lesquelles on reconnaît de grosses nacelles en osier et des toiles pliées consciencieusement. C’est toujours la nuit et les klaxons résonnent un peu partout, car des centaines de minibus, taxis et 4X4 se fondent dans une chorégraphie parfaitement huilée. C’est une business bien rodée et on devine que la ville et une bonne partie de la région comptent sur ces revenus providentiels pour soutenir toute une industrie touristique. On parle ici de dizaines de millions de dollars. Quand une ascension d’une heure se monnaye entre 120 et 350 euros… tout dépend du nombre de clients dans la nacelle et de la compagnie choisie.
Faut vraiment vouloir. On a voulu.
Il est 5h15. Le minibus sillonne une route de terre et nous dépose sur une petite colline. C’est frisquet, il fait à peine 16 degrés et partout autour de nous, en pleine noirceur, des équipes chevronnées déploient les nacelles et commencent à gonfler les immenses ballons pour l’aventure qui commencera dans quelques minutes. La lumière des phares des véhicules retardataires qui arrivent déchirent les ténèbres et absolument tout le monde est armé d’un cellulaire pour photographier à peu près n’importe quoi. Comme si on oubliait que nous avons aussi des yeux pour voir et un cerveau pour se souvenir et raconter.
On reçoit finalement le feu vert et la pilote place les passagers en fonction de leur nombre dans les compartiments de la nacelle. Les consignes de sécurité sont expliqués sommairement et en quelques minutes, la montgolfière s’élève au-dessus de la colline. Au sol des centaines de curieux sont au rendez-vous pour voir le spectacle de tous ces appareils qui montent vers les cieux . Il est 5h10 et le lever du soleil est prévu dans quelques minutes. Le bruit des clichés de photos est constant. Le spectacle de toutes ces montgolfières multicolores qui se hissent dans le ciel est impressionnant et je me surprends à hésiter entre vivre et regarder le panorama ou prendre des photos à chaque seconde. J’opte pour l’alternance sauf durant les quelques minutes où le soleil fait graduellement son apparition au détour d’une colline. Les photos sont déjà ajoutées dans le blogue. Celles-ci donnent une idée assez juste de la beauté de la vue au-dessus de ce paysage sculpté par les éruptions volcaniques et l’érosion.
L’heure s’écoulera assez vite et notre sympathique pilote dirigera graduellement l’appareil vers une plaine à quelques kilomètres du lieu de départ. Là, une petite table est dressée avec un mousseux (sans alcool) pour tous les passagers! Notre minibus est arrivé, mais une subtile période d’attente permet aux employés de tenter de vendre des photos à 10$ US prises avant le départ et une vidéo du vol en entier pour 50$…Quelques couples cèdent pour la photo, mais personne pour la vidéo, le prix est visiblement abusif. Un dernier regard sur les nacelles et les montgolfières qui sont rangées en un temps record par les employés qui attendaient au lieu convenu. Il est à peine 6h30. Le rêve se dégonfle sous nos yeux et la réalité reprend ses droits, mais on quitte le cœur léger, car l’expérience valait le coup. On retourne à l’hôtel réalisant que la nuit fut courte.
Villes troglodytes et sous-terraines.
Pour ceux et celles qui voudront s’aventurer dans la région de la Capadocce, sachez que celle-ci a bien plus à offrir qu’une heure en montgolfière. Il y a plusieurs sites, la plupart à flanc de montagne, dont les reliefs sont littéralement percés de multiples habitations appelées troglodytes. Elles datent pour la plupart des débuts de la période chrétienne, soit vers 300-400 de notre ère. Ce sont des lieux fascinants à visiter, car on y retrouve souvent des espaces surréels avec des antiques églises creusées dans le roc, des cellules monacales et bien sur, des habitations témoins de la vie quotidienne. Quelques photos se retrouvent dans une diffusion précédente.
Le sud-ouest de la Turquie
Au moment d’écrire ces lignes nous sommes maintenant sur la côte sud-ouest de la Turquie, plus précisément dans un petit village nommé Patara. Le lieu est réputé pour sa superbe plage de sable blanc (et brûlant!) qui s’étire sur 16km, rien de moins. Précédemment, nous avons roulé plus 500km en provenance de Goreme en Capadocce pour rejoindre Antalaya au sud. Voir les quelques photos de la ville, de ruines lycéenne, grecques et romaines. La région regorge de sites antiques et de ruines de toutes sortes, notamment des amphithéâtres parfois remarquablement bien conservés. La visite de ces sites peut devenir assez coûteuses, mais on a acheté une carte valide de 16 jours pour la modique somme de 125$. Cette carte nous permettra de faire d’importantes économies, car, à cause d’une inflation galopante, les frais d’entrée ont explosé depuis quelques années.
Les repas
Je mettrai prochainement des photos de repas dégustés ici. Ce sera plus simple que de se souvenir des noms de chaque plat. Mentionnons cependant, que les grillades de viandes (kebabs) et les poissons font maintenant partie de notre quotidien. Les fruits et les légumes sont toujours abondants et tellement bons, particulièrement les cerises, nectarines, poires miniatures, pêches et melons.
Après le passage au sud, j’ai eu le privilège de conduire notre valeureuse Fiat sur la plus belle route de ma vie et je n’exagère pas. Une route de montagne pleines de courbes en épingle qui longe la côte méditerranéenne….il ne manquait qu’une simple Ferrari pour rendre l’expérience à son paroxysme. Nous remettrons ensuite le cap vers l’intérieur du pays, soit une autre célèbre région réputée pour ses bassins d’eau chaude : Pamukkale. D’autres photos suivront prochainement. Continuez à m’écrire via le site si vous avez le temps, je réponds à tous le monde!
Bonne semaine,














Des trésors du musée d’Antalya
sculptures et tombeaux retrouvées à Perge










































Bonjour à tous et toutes
Je commence cette première chronique bercé par le chant du muezzin et l’appel à la prière qui résonne plusieurs fois par jour. Celui de 16h est moins problématique que celui de 4h du matin….
J’espère que vous passez un bel été et que la météo est aussi splendide qu’ici. Je commence tout doucement a rédiger ces chroniques directement sur un clavier d’IPad ce qui n’est pas idéal, mais bon, chouya, chouya, je vais y arriver. Le transfert de photos d’un appareil Nikon de 2013 n’est pas non plus des plus simple et certainement pas rapide. Il faudra patienter un peu pour celles-ci, mais ça va venir.
Alors la Turquie 🇹🇷 après quatre jours et quatre nuits, ça va comment?
Et bien c’est plutôt intéressant et ma foi, bien organisé jusqu’à maintenant. Après un vol et un transfert long mais sans histoire et une nuit dans un hôtel anonyme près de l’aéroport d’Istanbul, on a mis le cap sur Ankara, la capitale. Une autre nuit là-aussi et enfin nous terminons notre seconde journée à Goreme, petite ville de la Capadocce. Pour les férus du pays, c’est là que sont proposées les célèbres et dispendieuses escapades en ballon au-dessus de la ville et des vallées. Ce sera notre tour demain de s’élever dans les airs avec seize autres personnes pour une heure ( 120 euros…) et dominer cette superbe région et je mettrai sur le blogue des photos évidemment.
La bagarre
Nous avons loué une voiture et je dois confesser que j’avais quelques appréhensions à l’idée même de conduire en Turquie. Erreur sur toute la ligne, les routes sont étonnamment belles et les autoroutes payantes sont impeccables. OK, les taxis conduisent comme des dingues, les chauffeurs nous collent parfois aux fesses et les piétons sont des proies à écraser comme des marmottes en campagne, mais quand on « pogne le beat » c’est parfait. Je me fonds dans cette dynamique et on roule sans problème. L’important est de toujours demeurer vigilant et à l’affût des autres qui arrivent parfois de tous les côtés. Souvent des chiens errants et parfois des vaches… merci à Fadi, mon super beau frère qui a loué cette voiture et qui fut aussi la première victime de tentatives répétées d’arnaque de la part du préposé qui voulait nous soutirer pratiquement 50% de plus en $ du contrat finalisé via internet. Je vous épargne les détails, mais cela frôlait l’indécence. Cependant, le monsieur devait composer avec 2 libanais.e.s et une mexicaine et un pauvre québécois. Le combat fut épique, mais on a réussi à sortir des lieux avec une anémique Fiat. Et des kilomètres, on en a fait à la tonne et bien honnêtement, comme montréalais, après avoir affronté les bouchons de la 20, les cratères de la ville et les 1001 cônes et chantiers, conduire ici, c’est de la petite bière. J’ai même mis une photo de l’autoroute prise en conduisant.
Négocier
C’est un sport national. De l’achat de fruits, aux coût d’un repas au restaurant et l’achat de souvenirs , il faut être prêt à faire preuve de diplomatie autant que de vigilance. C’est un jeu qui se joue avec des règles non écrites, mais simples. Il faut aussi accepter d’être ce que l’on est : c’est-à-dire un touriste et nous serons inévitablement facturés plus cher que les autres…sauf si on achète local dans les petits marchés qui pullulent ça et là. Et c’est ce qu’on (tente) de faire au maximum.
Ataturk
Mustapha Kemal Ataturk pour les intimes. C’est le père de la Turquie moderne, celui qui, dans les années 20 et après la Première Guerre mondiale, a lancé le pays dans une série de réformes qui ont fondamentalement transformé le pays. De fonds en comble. Son impact fut énorme et se fait encore ressentir aujourd’hui. Frontières géographiques, alphabet, droit des femmes, laïcité du pays et tant d’autres actions pour ne nommer que les plus connues. Le personnage ne fut pas exemplaire à tous les points de vue, mais bon… lors de notre visite à Ankara, son mausolée assorti d’un impressionnant musée, furent les seuls et uniques lieux que nous avons visité. J’ai mis quelques photos des lieux hier, mais je n’ai pas eu le temps de les commenter. Boukra, boukra!…
La nourriture
Kebab. Le mot est partout et les grillades sont omniprésentes. Jusqu’à maintenant, on a eu de bons repas et je n’ai rien de plus à ajouter ici, sinon que les fruits sont savoureux et les légumes frais et abondants. Le meilleur est à venir pour cet aspect du voyage.
Pour la prochaine chronique, je vous résumerai notre séjour en Capadocce, la visite des nombreuses villes troglodytes, les treks dans de superbes vallées volcaniques et surtout, l’incontournable escapade en montgolfière au-dessus de la ville. Je tenterai d’ajouter entretemps des photos de ces journées qui furent mémorables. On met prochainement le cap sur Antalya pour un beau voyage de 500km en Fiat,
Bonne journée et n’hésitez pas à m’écrire via le blogue si vous avez le temps. Salutations à tout le monde.
Gunaidin!
Nous sommes bien arrivés à destination. Tout est OK. Après une nuit à Istanbul, une autre à Ankara et plusieurs centaines de km en Fiat, nous venons d’arriver à Goreme, en Capadocce.
je vais essayer d’ajouter une première chronique et quelques photos ce soir ou demain.
A+

Sarığın beyazlığına bakma, belki sabun veresiye çekilmiştir.” qui signifie : Ne regarde pas à la blancheur du turban, peut-être que le savon était pris à crédit! Essayer de prononcer la phrase 3 fois rapidement pour voir.
Avouer que ce proverbe local est franchement sympathique. Quand les médias sociaux règnent en maitres sur les communications, quand tout, presque absolument tout, doit se plier à la dictature des émojis et des « likes ». Pas étonnant que le contenant soit tellement plus important que le contenu. Comme je le dis souvent, les cadeaux les mieux enveloppés sont souvent les plus décevants.
Voilà donc pour ce blogue. L’emballage sera à l’avenant, mais je tenterai d’y mettre un peu de contenu et il ne sera pas financé à crédit, ni par des repiquages illégaux, ni Wikipédia, ni Chien ou ChatGPT, ni rien de ça, promis. Ce seront de petites séquences de vie appelées à vous faire sourire, réfléchir et, qui sait, vous faire réagir. Oui, oui, même en vacances, en plein mois de juillet au moment même où le cerveau est en lock-out jusqu’au réveil de la fin août. C’est Denise Bombardier (que je salue) qui serait fière de moi, enfin j’imagine… Pour les curieux, ne manquez pas de visionner cet extrait de l’émission Apostrophe où elle avait, avec un remarquable courage et 30 ans avant Meetoo, dénoncé un écrivain français qui faisait l’objet de la plus abjecte complaisance du milieu littéraire parisien.
Mais revenons à nos moutons et au titre de cette chronique.
Quand on y pense (trop), avouons que la question mérite d’être posée: pourquoi voyager outre-mer dans le contexte actuelle ? Les raisons sont pourtant évidentes pardi! OK, il y en a des tas et on les connaît pas mal toutes!
Cependant, ces temps-ci, je réfléchie souvent à celles qui militent contre. Amusons-nous avec quelques-unes.
Mais quand ceci est dit, je suis full excité par le départ et la fièvre me reprend tout doucement. J’ai hâte de conduire une voiture manuelle (enfin!) sur les routes de Turquie, activer mes pitoyables compétences de la langue, manger toutes sortes de plats exotiques, me perdent dans les dédales des souks, découvrir les plus beaux sites antiques de la planète, visiter les mosquées millénaires et tout simplement observer la vie quotidienne des gens. Il y a 1001 raisons de partir et c’est avec quelques-unes de celles-ci en tête que nous ferons ce voyage.
Même s’il fait 33 degrés à Kuujuack!…
Le Festival de jazz s’achève bientôt et permettez-moi de vous conseiller un album double de Bill Evans enregistré en1968 qui est ,selon moi, un petit bijou. Il s’intitule « Bill Evans, Some Other Time. The Lost Session from the Black Forest ». C’est splendide et parfait pour l’été.

Prochaine publication : on arrive à Istanbul, mais on mettra rapidement le cap sur Ankara et la Cappadoce. Photos à venir, soyez sans crainte!
Voici l’itinéraire de voyage qui est prévu. 24 jours. Nous n’aurons pas trop le choix de le respecter puisque les auberges et hôtels sont déjà réservés.
Istanbul – Ankara – Région de Cappadoce – Antalya – Patara -Pamukkale – Secuk / Éphèse – Bursa – Istanbul pour les 5 dernières nuits.
Retour prévu à Montréal le 31 juillet à 12 h 35.
Dans un peu plus de 48 heures, ce sera le départ vers la Turquie.
Un « road trip » avec un autre couple (mon beau frère Fadi et sa conjointe Sharon) à travers ce pays à la fois immense et mystérieux. Carrefour de toutes les cultures et de tous les grands empires, le pays a accueilli tour à tour les civilisations grecques, romaines, byzantine, arabes, turques et combien d’autres encore.
Je tenterai à nouveau à travers ce blogue de vous faire voyager un peu avec nous, d’Istanbul à la Cappadoce en passant par la côte méditerranéenne, Antalya, Éphèse et plusieurs autres cités incrustées d’histoire et de sites archéologiques fabuleux.
Soyez bien libre de vous joindre à nous et si, à travers les textes et les photos qui s’ajouteront graduellement, je vous donne un peu le goût de visiter le pays, alors j’aurai atteint mon objectif principal. En attendant, n’hésitez pas à parcourir les autres publications qui résument deux voyages précédents. Le plus récent à Cuba, deux semaines en sac à dos dans la partie est de l’île et un second qui décrit les 3 mois de voyage en Colombie, au Pérou et en Bolivie. Ce dernier date de 2013 durant les mois de février à avril.
Je tenterai enfin de déposer un article ou des photos à tous les 3-4 jours selon les aléas du voyage. Des photos bien sûr, mais surtout et avant tout de courts récits de situations les plus diverses et quelques réflexions sur le pays, les gens et le voyage en général.
Vous pourrez enfin me faire part de vos commentaires directement via le blogue et soyez assurés que je prendrai le temps de les lire et si possible d’y répondre.
Bon mois de juillet à tous et toutes, reposez-bien!
PS : pardonnez aussi les éventuelles fautes d’orthographe et coquilles, car les corrections se font parfois rapidement ou après publication!

Deuxième chronique le voyage à Cuba. Ce n’était somme toute que 14 jours!
Holguin
L’aéroport Franck Pais est minuscule et essentiellement destiné à l’accueil du tourisme de masse des incontournables tout-inclus de de Guadalvaraca. Le 14 juillet, après un départ, ô surprise, retardée de deux heures à Dorval, nous arrivons en fin d’après-midi. Pendant que la majorité des voyageurs grimpent dans les bus à destination des sites touristiques protégés, nous prenons le chemin de la sortie. De concert avec notre Casa, nous avions pris le soin de réserver un taxi qui nous attend pour le transport en ville. Pas besoin de se farcir la négociation d’une course avec des chauffeurs à l’affut de rares clients encore naïfs et peu informés des us et coutumes du pays.
À mentionner ici : l’accueil chaleureux et professionnel de nos hôtes Sarah & David de leur Casa Refugio de Reyes. La chambre est comme une minimaison située au fonds d’un jardin où les plantes exotiques sont partout. Nous sommes en permanence bercés par le chant des oiseaux et le clapotis des fontaines. Et luxe suprême pour un tel endroit, il y a une petite piscine creusée que j’ai testée à plusieurs reprises. On découvrira le lendemain la qualité des petits déjeuners cubain qui sont aussi frais que nourrissants.
refugioreyesholguin@casas-particulares-cuba.site, 23 Peralejo, Holguín, Cuba•+53 24 425175
Pain et guacamole faits maison, miel et café locaux, fruits et jus frais et des omellettes à venir. Wow! Assez pour faire la matinée et des sandwichs pour le midi!

La Casa de Sarah & David fut le lieu où nous avons passé les 2 premières nuits et la dernière à Cuba. L’accueil présageait parfaitement de l’hospitalité des endroits qui suivront. Générosité et chaleur humaine. Si vous passez un jour par Holguin, n’hésitez pas une seconde à en profiter

La ville d’Holguin est intéressante, propre et se veut une bonne façon de de familiariser avec le rythme de vie post-pandémique de Cuba. Mais deux jours suffisent amplement et nous avons ensuite mis le cap sur Santiago qui est la deuxième ville du pays après La Havane. C’est à cet endroit où nous avons dû affronter quelques petits problèmes qui, sans être graves, ont donné une bonne idée de la situation du pays.
Santiago de Cuba
Le voyage vers Santiago a duré près de cinq heures et à cela, il faut ajouter les deux heures de retard causé par un bris mécanique (ou une panne d’essence?) du bus… Une série de petites malchances allait s’accumuler pour teinter la qualité du séjour à Santiago. Jugez par vous-même :
Ey que dire de la 2e ville de Cuba? Et bien, je sens que nous n’avons pas pu en profiter au maximum, mais comme toutes les cités du pays, on salut encore ici le confort et le plaisir de se retrouver avec les gens. Vieux quartiers, fortifications militaires, quelques musées et beaucoup, beaucoup de marches dans le dédale des rues. Santiago restera aussi mémorable pour le lieu où nous avons entendu le plus de musique et profité des meilleurs mojitos du voyage!
Prochaine chronique : Baracoa & Playa Maguana
Hasta luego!



La caserne Moncada, lieu de la 1re tentative de révolution de Fidel Castro en 1953. A noter les traces de balles qui sont encore bien visibles.

