Burkini, bikini et Instagram, bienvenue à Pamukkale !

Une touriste albanaise profite du soleil près d’un bassin à Pamukkale!

Étapes parcourues 🇹🇷 : Istanbul, Ankara, Goreme (Capadocce), Antalaya, Kas, Patara, Pamukkale et Éphèse où nous sommes actuellement.

Étapes à venir : Bursa et 5 jours à Istanbul pour conclure le voyage.

Gunaiden,

J’espère que tout le monde va bien. Ici, le périple se déroule bien, mais la Turquie n’échappe pas à la canicule mondiale avec des températures qui oscillent toujours à plus de 40 degrés. On adapte nos visites, mais ai-je besoin de préciser que nous buvons facilement 4 litres d’eau par jour sans compter les drinks et la bière! De plus, on a pas vu l’ombre d’un nuage depuis au moins 8 jours alors on ne se plaindra pas.

On a dit adieu à notre petit village de Patara et ses kilomètres de plage et de ruines pour se diriger vers Pamukkale à plus de 300 km. Le lieu est mondialement connu et réputé pour ses terrasses en calcaire d’un blanc immaculé où des « piscines » en roche naturelle sont autant d’écrins qui se distinguent par leur couleur turquoise unique. C’est d’une très grande beauté et aucune photo ne peut traduire avec justesse un tel décor.
Nous sommes arrivés vers 8h15 pour éviter les bus qui déversent un flot ininterrompu de touristes. De cette façon, l’ascension par la porte sud peut se faire graduellement tout en profitant au maximum d’un paysage unique. A ce temps-ci de l’année, il y a des incontournables à ne pas négliger : 2 litres litres d’eau par personne, lunettes soleil, chapeau, crème solaire. Ensuite, il faut savoir que la visite se fait pieds nus afin de préserver l’intégrité des lieux. On enlève les souliers et sandales à l’arrivée, puis on s’élance à l’assaut des bassins turquoises au milieu d’une mer de calcaire d’une blancheur qui rappelle la calotte glaciaire. Si vous êtes sensible, il faut être prudent, car on peut facilement glisser et se rompre les os ou souffrir sur les micro cailloux qui jonchent le sol.
Pour le reste, c’est du gâteau et le parcours est d’une grande beauté malgré la multiplication des touristes qui s’ajoute chaque minute. Les points de vues pour les photos sont innombrables et franchement, on se demande si des gens prennent vraiment le temps d’apprécier le panorama. On voit souvent des individus qui multiplient les pauses pour Instagram parfois aux limites de la décence. Des femmes en niqab et en hidjab côtoient d’autres qui ont parfois le bikini profondément enfouis entre les fesses posant de manières nonchalante pour leurs copains trop heureux de s’accroupir pour saisir le moment… Et c’est un peu cela la Turquie. Un pays de contrastes somme toute assez permissif qui draine des gens de toutes les confessions et avec beaucoup de tolérance.
Les photos sont sur le site et vous pourrez jugez de la beauté des lieux. En dépit de sa trop grande popularité, Pamukkale mérite amplement une visite et il est possible de la faire sans être submergé par la foule.

Et il serait dommage de s’arrêter seulement au bassins d’eau, car juste après ceux-ci, on peut visiter les superbes ruines de la ville romaine de Hieropolis. On a pris notre temps et beaucoup de photos de ce site splendide qui domine la montagne ou 90% des touristes ne vont pas, mais si on est bien équipé et préparé, la visite se fait sans problème malgré la chaleur parfois écrasante. J’ai diffusé une fraction des photos prises et je vous invite à googler le nom si vous voulez connaître l’histoire de cette ville antique. Tout au long du parcours, on retrouve des chats et des chiens qui paressent à l’ombre des colonnes romaines et ne demandent qu’à être caressés un peu. C’est très apaisant et en même temps si calme, loin des clameurs, selfies, jérémiades et piaillements de la foule.

Après cette visite, nous avons pris un peu de temps pour nous reposer et visiter la petite ville de Denizli et son modeste, mais fort sympathique souk. Un bon repas de poissons grillés et quelques achats plus tard, nous étions de retour à l’hôtel. On boucle encore les bagages et le lendemain, nous reprenons la route en direction nord ouest pour la ville de Selcuk qui abrite le plus vaste site archéologique de la Turquie : Éphèse.
J’écris ces lignes tout juste après la visite de ce site splendide et je commence juste à prendre conscience de toute la beauté et l’ampleur de ces ruines uniques. Ce serait impardonnable d’aller en Turquie sans passer par Éphèse. Ce sera l’objet d’une prochaine chronique et l’occasion d’ajouter de nouvelles photos.

J’espère que vous prenez plaisir à lire ce blog et surtout, n’oubliez pas l’objectif fondamental de celui-ci : vous donnez le goût de visiter ce pays magnifique, à votre rythme et de là façon qui vous conviendra.
À bientôt pour une prochaine chronique sur les conseils de base pour naviguer au quotidien dans le pays. De l’achat d’une bouteille d’eau en passant par le repas au restaurant jusqu’aux principes élémentaires de la conduite automobile en Turquie!

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1 Response to Burkini, bikini et Instagram, bienvenue à Pamukkale !

  1. Avatar de villaparadisobaracoa villaparadisobaracoa dit :

    Éphèse ! Mon philosophe méditerranéen ancien préféré était Héraclite ! Tout coule, rien ne reste immuable… 😉

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