El pueblo y una anecdota reveladora

Deuxième chronique le voyage à Cuba. Ce n’était somme toute que 14 jours!

Holguin

L’aéroport Franck Pais est minuscule et essentiellement destiné à l’accueil du tourisme de masse des incontournables tout-inclus de de Guadalvaraca. Le 14 juillet, après un départ, ô surprise, retardée de deux heures à Dorval, nous arrivons en fin d’après-midi. Pendant que la majorité des voyageurs grimpent dans les bus à destination des sites touristiques protégés, nous prenons le chemin de la sortie. De concert avec notre Casa, nous avions pris le soin de réserver un taxi qui nous attend pour le transport en ville. Pas besoin de se farcir la négociation d’une course avec des chauffeurs à l’affut de rares clients encore naïfs et peu informés des us et coutumes du pays.

À mentionner ici : l’accueil chaleureux et professionnel de nos hôtes Sarah & David de leur Casa Refugio de Reyes. La chambre est comme une minimaison située au fonds d’un jardin où les plantes exotiques sont partout. Nous sommes en permanence bercés par le chant des oiseaux et le clapotis des fontaines. Et luxe suprême pour un tel endroit, il y a une petite piscine creusée que j’ai testée à plusieurs reprises. On découvrira le lendemain la qualité des petits déjeuners cubain qui sont aussi frais que nourrissants.

refugioreyesholguin@casas-particulares-cuba.site, 23 Peralejo, Holguín, Cuba•+53 24 425175

Pain et guacamole faits maison, miel et café locaux, fruits et jus frais et des omellettes à venir. Wow! Assez pour faire la matinée et des sandwichs pour le midi!

La chambre au fond du jardin

La Casa de Sarah & David fut le lieu où nous avons passé les 2 premières nuits et la dernière à Cuba. L’accueil présageait parfaitement de l’hospitalité des endroits qui suivront. Générosité et chaleur humaine. Si vous passez un jour par Holguin, n’hésitez pas une seconde à en profiter

Images tirées du site TripAdvisor

La ville d’Holguin est intéressante, propre et se veut une bonne façon de de familiariser avec le rythme de vie post-pandémique de Cuba. Mais deux jours suffisent amplement et nous avons ensuite mis le cap sur Santiago qui est la deuxième ville du pays après La Havane. C’est à cet endroit où nous avons dû affronter quelques petits problèmes qui, sans être graves, ont donné une bonne idée de la situation du pays.

Santiago de Cuba

Le voyage vers Santiago a duré près de cinq heures et à cela, il faut ajouter les deux heures de retard causé par un bris mécanique (ou une panne d’essence?) du bus… Une série de petites malchances allait s’accumuler pour teinter la qualité du séjour à Santiago. Jugez par vous-même :

  • L’autobus était en retard de deux heures .
  • Arrivés à destination, impossible de trouver notre casa, car l’adresse était incomplète et le numéro de téléphone aussi!… Plusieurs personnes ont tenté de nous aider, mais en vain. Avec des sacs à dos bien chargés, nous nous sommes lancés dans une recherche d’un autre lieu un peu au hasard des rues en tenant compte des concentrations d’affiches bleues des gites touristiques.
  • Nous avons finalement trouvé une casa, mais le service était réduit et lymphatique, car le staff était réduit au minimum.
  • Le séjour fut ponctué de divers petits problèmes avec un chauffeur de taxi et la recherche constante de bouteilles d’eau toujours en pénurie.
  • C’est là aussi que nous avons découvert combien il était compliqué d’acheter des billets de bus, (à destination de Baracoa) car le seul mode de paiement accepté était par carte de crédit…avec une vérification de l’achat par téléphone! Dernière étape impossible pour nous, car notre cellulaire n’était pas fonctionnel…
  • Je vous épargne beaucoup de détails, mais on peut souligner l’aide exceptionnel du personnel de la compagnie de communication Etecsa située au centre-ville qui a eu un peu pitié de nous en voyant nos efforts répétés pour acheter des billets de bus en ligne malgré la lenteur désespérante de l’internet. On leur dois une fière chandelle, car deux employées nous ont permis de contacter la Casa suivante de Baracoa et c’est finalement un des propriétaires, Roberto, qui nous a acheté lui-même les billets tant convoités! La saga a nécessité une bonne demi-journée de labeur et nous a obligé à modifier nos plans, mais ça fait partie de la vie en sac à dos.

Ey que dire de la 2e ville de Cuba? Et bien, je sens que nous n’avons pas pu en profiter au maximum, mais comme toutes les cités du pays, on salut encore ici le confort et le plaisir de se retrouver avec les gens. Vieux quartiers, fortifications militaires, quelques musées et beaucoup, beaucoup de marches dans le dédale des rues. Santiago restera aussi mémorable pour le lieu où nous avons entendu le plus de musique et profité des meilleurs mojitos du voyage!

Prochaine chronique : Baracoa & Playa Maguana

Hasta luego!

Les meilleurs mojitos

La caserne Moncada, lieu de la 1re tentative de révolution de Fidel Castro en 1953. A noter les traces de balles qui sont encore bien visibles.

Vue panoramique de la ville de Santiago
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About ericdion067

Voyageur occasionnel qui aime se promener un peu et briser la routine de l'existence quotidienne!
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1 Response to El pueblo y una anecdota reveladora

  1. Avatar de Kate Kendall Kate Kendall dit :

    Merci de nous faire voyager avec toi!

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