Premières impressions

Bonjour à tous et toutes

Je commence cette première chronique bercé par le chant du muezzin et l’appel à la prière qui résonne plusieurs fois par jour. Celui de 16h est moins problématique que celui de 4h du matin….

J’espère que vous passez un bel été et que la météo est aussi splendide qu’ici. Je commence tout doucement a rédiger ces chroniques directement sur un clavier d’IPad ce qui n’est pas idéal, mais bon, chouya, chouya, je vais y arriver. Le transfert de photos d’un appareil Nikon de 2013 n’est pas non plus des plus simple et certainement pas rapide. Il faudra patienter un peu pour celles-ci, mais ça va venir.

Alors la Turquie 🇹🇷 après quatre jours et quatre nuits, ça va comment?
Et bien c’est plutôt intéressant et ma foi, bien organisé jusqu’à maintenant. Après un vol et un transfert long mais sans histoire et une nuit dans un hôtel anonyme près de l’aéroport d’Istanbul, on a mis le cap sur Ankara, la capitale. Une autre nuit là-aussi et enfin nous terminons notre seconde journée à Goreme, petite ville de la Capadocce. Pour les férus du pays, c’est là que sont proposées les célèbres et dispendieuses escapades en ballon au-dessus de la ville et des vallées. Ce sera notre tour demain de s’élever dans les airs avec seize autres personnes pour une heure ( 120 euros…) et dominer cette superbe région et je mettrai sur le blogue des photos évidemment.

La bagarre

Nous avons loué une voiture et je dois confesser que j’avais quelques appréhensions à l’idée même de conduire en Turquie. Erreur sur toute la ligne, les routes sont étonnamment belles et les autoroutes payantes sont impeccables. OK, les taxis conduisent comme des dingues, les chauffeurs nous collent parfois aux fesses et les piétons sont des proies à écraser comme des marmottes en campagne, mais quand on « pogne le beat » c’est parfait. Je me fonds dans cette dynamique et on roule sans problème. L’important est de toujours demeurer vigilant et à l’affût des autres qui arrivent parfois de tous les côtés. Souvent des chiens errants et parfois des vaches… merci à Fadi, mon super beau frère qui a loué cette voiture et qui fut aussi la première victime de tentatives répétées d’arnaque de la part du préposé qui voulait nous soutirer pratiquement 50% de plus en $ du contrat finalisé via internet. Je vous épargne les détails, mais cela frôlait l’indécence. Cependant, le monsieur devait composer avec 2 libanais.e.s et une mexicaine et un pauvre québécois. Le combat fut épique, mais on a réussi à sortir des lieux avec une anémique Fiat. Et des kilomètres, on en a fait à la tonne et bien honnêtement, comme montréalais, après avoir affronté les bouchons de la 20, les cratères de la ville et les 1001 cônes et chantiers, conduire ici, c’est de la petite bière. J’ai même mis une photo de l’autoroute prise en conduisant.

Négocier

C’est un sport national. De l’achat de fruits, aux coût d’un repas au restaurant et l’achat de souvenirs , il faut être prêt à faire preuve de diplomatie autant que de vigilance. C’est un jeu qui se joue avec des règles non écrites, mais simples. Il faut aussi accepter d’être ce que l’on est : c’est-à-dire un touriste et nous serons inévitablement facturés plus cher que les autres…sauf si on achète local dans les petits marchés qui pullulent ça et là. Et c’est ce qu’on (tente) de faire au maximum.

Ataturk

Mustapha Kemal Ataturk pour les intimes. C’est le père de la Turquie moderne, celui qui, dans les années 20 et après la Première Guerre mondiale, a lancé le pays dans une série de réformes qui ont fondamentalement transformé le pays. De fonds en comble. Son impact fut énorme et se fait encore ressentir aujourd’hui. Frontières géographiques, alphabet, droit des femmes, laïcité du pays et tant d’autres actions pour ne nommer que les plus connues. Le personnage ne fut pas exemplaire à tous les points de vue, mais bon… lors de notre visite à Ankara, son mausolée assorti d’un impressionnant musée, furent les seuls et uniques lieux que nous avons visité. J’ai mis quelques photos des lieux hier, mais je n’ai pas eu le temps de les commenter. Boukra, boukra!…

La nourriture

Kebab. Le mot est partout et les grillades sont omniprésentes. Jusqu’à maintenant, on a eu de bons repas et je n’ai rien de plus à ajouter ici, sinon que les fruits sont savoureux et les légumes frais et abondants. Le meilleur est à venir pour cet aspect du voyage.

Pour la prochaine chronique, je vous résumerai notre séjour en Capadocce, la visite des nombreuses villes troglodytes, les treks dans de superbes vallées volcaniques et surtout, l’incontournable escapade en montgolfière au-dessus de la ville. Je tenterai d’ajouter entretemps des photos de ces journées qui furent mémorables. On met prochainement le cap sur Antalya pour un beau voyage de 500km en Fiat,

Bonne journée et n’hésitez pas à m’écrire via le blogue si vous avez le temps. Salutations à tout le monde.

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3 Responses to Premières impressions

  1. Avatar de Chantal Léveillé Chantal Léveillé dit :

    Allô,
    Bien heureuse de faire partie de ta liste des gens qui reçoivent tes chroniques !
    J’admire votre courage concernant votre choix de destination ainsi que le style de voyage.
    Hâte de lire la suite et de voir les prochaines photos.
    Bonnes vacances xx

    • Avatar de ericdion067gmailcom ericdion067gmailcom dit :

      Merci ma belle Chantal! On pourra se reparler du courage !!! Mais bon , disons que c’est surtout le goût de faire autre chose et s’amuser un peu!

  2. Avatar de villaparadisobaracoa villaparadisobaracoa dit :

    Le muezzin, ça doit faire différent des coqs de Baracoa. Un peu plus berçant au fil des petits-matins, j’imagine… La bagarre fut savoureuse à lire/imaginer (croquante !), mais sûrement les grillades sont meilleures. Êtes-vous déjà tombés sur des aubergines sauce au yaourt ? Pas encore ? J’en rêve… Hâte de lire à propos (et voir les photos) de l’expérience en montgolfière ! 🙂

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