2e série de photos du Pérou : Le Nord

Lors de nos déplacements, nous sommes souvent dans les premières loges de l'autobus

Lors de nos déplacements, nous sommes souvent dans les premières loges de l’autobus

Huanchaco : le premier château de sable

Huanchaco : le premier château de sable

La baignade dans un océan Pacifique aux vagues fraîches et miposantes

La Baignade dans un océan Pacifique aux vagues fraîches et imposantes

La plage : mouettes et...pélicans !

La plage : mouettes et…pélicans !

Yasmina et un soldat du peuple Moche (100-800 ap. J.C.)

Yasmina et un soldat du peuple Moche (100-800 ap. J.C.)

Scène de mercado. Effluves variées et pas toujours la rose !

Scène de mercado. Effluves variées et pas toujours la rose !

L'abondance et des prix défiant toute concurrence.

L’abondance et des prix défiant toute concurrence.

Observez les "tapettes à mouches" !

Observez les « tapettes à mouches » !

Chaque cm2 est occupé.

Chaque cm2 est occupé.

Tout est si frais !

Tout est si frais !

Plage de Huanchaco avec ses bateaux indigènes en arrière-fonds

Plage de Huanchaco avec ses bateaux indigènes en arrière-fonds

Le bonheur

Le bonheur

Plage de Huanchaco. Sympathique, mais trop souvent jonchée de déchets...

Plage de Huanchaco. Sympathique, mais trop souvent jonchée de déchets…

Site archéologique de Chan Chan près de Trujillo

Site archéologique de Chan Chan près de Trujillo

Chan Chan

Chan Chan

Un bonbon goûte toujours meilleur dans  désert.

Un bonbon goûte toujours meilleur dans le désert.

Temple de la luna (Huaca de la Luna) à Trujillo. Un incontournable

Temple de la luna (Huaca de la Luna) à Trujillo. Un incontournable

Huaca de la Lina. Observez l'immense brèche creusée dans le mur pour piller les richesses.

Huaca de la Luna. Observez l’immense brèche creusée dans le mur pour piller les richesses.

Les peintures mis à jour sont protégées par d'immenses toitures métalliques.

Les peintures mis à jour sont protégées par d’immenses toitures métalliques.

Des murales ont conservé des fresques superbes vieilles de plus de 1400 ans !

Des murales ont conservé des fresques superbes et vieilles de 1400 ans !

Chemin pour accéder au temple

Chemin pour accéder au temple

Un autre temple fermée en arrière-plan, le Huaca des Sol.

Un autre temple fermée en arrière-plan, le Huaca del Sol.

Les 3 prochaines photos vous montrent les fameux chiens sans poil uniques au Nord du Pérou. Ne sont-ils pas mignons ?

Les 3 prochaines photos vous montrent les fameux chiens sans poil uniques au Nord du Pérou. Ne sont-ils pas mignons ?

Une jolie femelle...

Une jolie femelle…

La peau est plutôt rugueuse au touché...

La peau est plutôt rugueuse au touché…

1,5km de marche pour accéder au site désertique de Chan Chan.

1,5km de marche pour accéder au site désertique de Chan Chan.

Le chemin vers Chan Chan

Le chemin vers Chan Chan

Des pélicans (pas mal gros) sur la plage de Huanchaco

Des pélicans (pas mal gros) sur la plage de Huanchaco

Ils cohabitent plutôt bien avec les humains !

Ils cohabitent plutôt bien avec les humains !

Plaza Mayor de Chiclayo

Plaza Mayor de Chiclayo

Fontaine centrale de Chiclayo

Fontaine centrale de Chiclayo

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Premières photos du Pérou : Lima

Une première journée à Miraflores, quartier sympa de Lima en bordure du Pacifique

Une première journée à Miraflores, quartier sympa de Lima en bordure du Pacifique

Voici Sainte-Rose-de-Lima et l'église qui abrite son crâne...

Voici Sainte-Rose-de-Lima et l’église qui abrite son crâne…

...et voici le crâne de la Sainte...

…et voici le crâne de la Sainte…

Jolie petite souris qui gambadait joyeusement dans le bureau de poste de Lima !

Jolie petite souris qui gambadait joyeusement dans le bureau de poste de Lima !

Plaza Mayor

Plaza Mayor

Colline en périphérie de la capitale. On peut y voir notamment un gigantesque drapeau national

Colline en périphérie de la capitale. On peut y voir notamment un gigantesque drapeau national

Une vue de l'intérieur des ''combis'', les petits minibus de la ville. Ça brasse pas mal !

Une vue de l’intérieur des  »combis », les petits minibus de la ville. Ça brasse pas mal !

Une vue à 180 degrés de la Plaza Mayor

Une vue à 180 degrés de la Plaza Mayor

Quel beau nom pour un édifice non ?

Quel beau nom pour un édifice non ?

Le centre ville

Le centre ville

Intérieur d'une splendide résidence coloniale transformée en musée religieux

Intérieur d’une splendide résidence coloniale transformée en musée religieux

Même musée. Pour ceux qui connaissent, la ressemblance est frappante avec l'intérieur du Titanic. La restauration date de la même époque ! (vers 1910)

Même musée. Pour ceux qui connaissent, la ressemblance est frappante avec l’intérieur du Titanic. La restauration date de la même époque ! (vers 1910)

Les fameux crânes sous les églises, dans les cryptes

Les fameux crânes sous les églises, dans les cryptes

Intérieur d'une crypte

Intérieur d’une crypte

Ça c'est de la porte !

Ça c’est de la porte !

Autre vue du centre historique de Lima

Autre vue du centre historique de Lima

Image romantique (!) près de l'océan

Image romantique (!) près de l’océan

Image du ''parque de l'amor'' près de la mer

Image du  »parque de l’amor » près de la mer

La joyeuse cacophonie du mercado municipale

La joyeuse cacophonie du mercado municipale de Trujillo dans le Nord du Pérou

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Cuzco : le nombril de l’Empire Incas

Ordre des pays et villes visités

Colombie : 18 février au 4 mars. Bogota – Baricharra – Villa de Leyva – Bogota – Zipaquira.

Pérou : 5 mars au 10 avril. Lima – Trujillo (Huanchaco) – Chiclayo  Lima- Cuzco – Agua Caliente (Machu Picchu) – Cuzco –

Voici déjà plus d’un mois que notre périple a débuté et déjà, les souvenirs de la vie quotidienne au Québec s’estompent rapidement. Tranquillement, l’esprit et le corps s’adaptent au rythme de la vie sud-américaine avec ses bons et, parfois, mauvais cotés. Détail en apparence insignifiant, le fait de ne pas conduire de voiture permet de se fondre dans la foule en utilisant tous les moyens de transport possibles. Que ce soit la marche, les taxis, les autobus, mais surtout les petits minibus ou tricycles motorisés (tuk-tuk) publics qui ne coûtent presque rien, tous les moyens sont bons pour se déplacer à travers les villes ou à la campagne. Nous sommes plus souvent qu’autrement les seuls ‘’gringos’’ dans le véhicule, ce qui ne manque pas d’exciter la curiosité de certains passagers qui se montrent toujours très sympathiques et prêts à nous aider. Mais on s’en vient diablement bons ! J

La dernière chronique portait sur Lima et le nord du Pérou et c’est maintenant de Cuzco que je vous écris. On a légèrement modifié le programme en devançant notre visite du centre du Pérou. Nous devions, a priori, longer la côte sud pendant quelques jours, mais après mûres réflexions, nous avons opté pour maximiser notre séjour dans cette région très touristique, mais splendide et riche en sites exceptionnelles.

Les deux dernières journées à Lima furent des plus agréables et je le répète, la capitale est très intéressante. Nous aurions facilement pu y passer plus de temps. Cependant, délaissant le circuit habituel des musées, on a mis le cap sur le zoo municipal pour s’amuser un peu et prendre une pause des visites d’expositions précolombiennes qui ont meublé nos journées depuis notre arrivée. C’est même devenu une forme de tradition, on avait fait la même chose à Bangkok, Hanoi, Mexico, Saigon…  La visite du zoo, au-delà du plaisir de voir des animaux exotiques, permet surtout de se mêler avec les citoyens de Lima qui y viennent systématiquement en famille. L’ambiance est 100% locale. Ici, pas vraiment de touristes, ni d’autobus qui attendent à l’entrée ce qui est fort agréable. Ce fut une très belle visite, car le lieu est impeccablement tenu et, chose inhabituelle, plusieurs authentiques temples précolombiens en ruine se retrouvent ça et là au milieu du parc. Ce mariage  entre archéologie et zoologie est probablement unique dans le monde, mais on a bien aimé. L’endroit est dédié aux animaux du Pérou et de l’Amérique du Sud en général. Fort instructif et très pédagogique pour Yasmina qui, à notre retour en mai, étudiera les Incas dans le cadre de son cours d’univers social. Ai-je besoin de vous dire qu’elle est mieux d’avoir une (très) bonne note dans son examen ?!!

Cuzco (altitude de 3400m…)

Nous avons ensuite mis le cap sur Cuzco au sud du Pérou, dans la capitale des Incas et aussi au cœur de la région la plus touristique du pays. Un vol d’une heure seulement et le changement est tout aussi impressionnant que déroutant. La douce quiétude du Nord n’est ici qu’un vague souvenir. Les touristes sont ici omniprésents et si l’or des Incas a été depuis longtemps fondu par les conquistadores, les dollars sont maintenant partout au grand plaisir des habitants de la ville qui vivent en bonne partie grâce à cette manne providentielle. Dès l’arrivée, il est facile de constater que le gringo est ici un réservoir de fric intarissable et les pompes pour en drainer les ressources sont nombreuses, efficaces et surtout, incontournables. Il faudra composer avec ces détails, mais Cuzco et sa région recèlent des trésors absolument splendides qui méritent de faire abstraction des irritants financiers propres au lieu. Cependant, après déjà 10 jours, je peux vous affirmer que j’ai vu ici les plus beaux paysages et décors de  ma vie. On se couche le soir avec les yeux rouges tellement il y a de superbes choses à admirer et à découvrir. Avis à ceux et celles qui hésiteraient à visiter la région, achetez votre billet et donnez-vous du temps pour profiter pleinement de tous les attraits, vous ne le regretterez jamais.

À notre arrivée dans la ville, nous avons eu la chance de tomber sur une très sympathique auberge située au cœur de la ville, à deux pas de la Place d’Armes. Le propriétaire, Sergio, aussi sympathique que rigolo, possède en plus un drôle de petit perroquet qui accueille tous les visiteurs sur sa branche dans la cour intérieure. À 20$ la nuit pour une chambre de 3 lits, propre, eau chaude et avec un balcon qui donne sur le coin de rue, on était comblé. Surtout que nous pouvions utiliser la cuisine et le réfrigérateur pour se cuisiner des petits soupers en famille. Seul bémol, pas de wi-fi ni de serviettes (!), mais peu importe, on se sentait comme chez nous et nos hôtes ont vite fait de nous adopter, surtout Yasmina qui semblait fascinée par Lorenzo, le perroquet bavard.

Cuzco se targue d’être l’une des plus belles villes d’Amérique du Sud et cette réputation est, selon moi, pleinement méritée. Comme à l’habitude dans les ex-cités coloniales, les églises sont toutes plus belles les unes que les autres et abritent des trésors uniques. Je ne me lasse pas de les visiter tout comme les musées qui pullulent à tous les coins de rues. Tous ses joyaux sont souvent construits sur des ruines Incas dont les murs se retrouvent encore partout en ville, ajoutant ainsi à la splendeur des lieux. Partout ou vous portez votre regard, des images d’une solennelle beauté sont visibles et je peux vous dire que le kodak se fait aller de tous les cotés. Vive le numérique, car les clichés s’accumulent sans fin ! On diffusera bientôt des photos qui vous donneront sûrement le goût de venir nous rejoindre au Pérou !…

Mais comme je le précisais plus tôt, il y a des petites choses fatigantes. Un peu partout, des rabatteurs vous harcèlent pour des visites touristiques ou des billets pour à Machu Picchu, des massages, des kossins & trucs de tout acabit, des crayons, des mini-lamas et j’en passe. Mais avec un peu temps, on se surprend à ne plus les voir, ni les entendre.

Il existe tout un réseau de lieux et musées à visiter dans et autour de Cuzco grâce au «billet touristique» (boleto turistico) qui donne accès à une multitude d’endroits. Ce dernier est pratiquement obligatoire, coûteux et peu être franchement frustrant pour ceux qui ne veulent pas visiter tous les sites proposés. Il représente néanmoins une bonne économie si vous en profitez au maximum car les billets achetés à l’unité reviennent beaucoup plus chers qu’avec ce fameux boleto… On a ainsi pu visiter un tas de musées et temples, souvent en banlieue de Cuzco qui sont pour la plupart fort intéressants. Mais la palme des coups de cœur revient à Pisac, un petit village niché dans les montagnes à 30km de Cuzco.

Pisac est avant tout reconnu pour son immense marché ou la kyrielle de souvenirs habituels et sans intérêt sont en vente pour les groupes touristiques qui y convergent benoitement. Et c’est bien dommage, car le village est aussi flanqué d’un superbe site archéologique perché dans la montagne adjacente et c’est là toute la richesse du lieu. Pour visiter le parc, on doit emprunter un sentier (Incas) qui serpente dans une vallée absolument magnifique, avec des vues de tous les côtés qui vous laissent complètement pantois. Montagnes majestueuses, ciel d’un bleu éclatant, précipices et ravins profonds, nature sauvage à la végétation farouche, bref, un trek de deux heures d’une ahurissante beauté. On s’est littéralement plongé dans cet univers fascinant tout en multipliant les photos de ces paysages inoubliables. C’est vraiment une promenade à ne pas manquer et, de grâce, ne la faite pas comme certains imbéciles, avec des sandales ou pire, des « gougounes »…

Entrefilets :

On va bientôt publier la photo d’un agent de sécurité qui était chargé de la surveillance d’une des salles du musée national de Lima. Vous comprendrez vite pourquoi Yasmina et moi l’avons baptisé Rodrigo Dodo !!! Vous ne pouvez pas savoir comme la job doit être mortellement ennuyeuse dans certains musées. Au moins, notre ami Rodrigo, savait tuer le temps avec élégance et efficacité…

Pour ceux qui voyageront un jour au Pérou, prenez note qu’il est nettement plus avantageux de faire des retraits dans les guichets de la Banque de Nouvelle-Écosse qui est partout. Celle-ci permet des retraits plus substantiels (donc moins nombreux) et surtout, ne facture aucun frais de transaction  contrairement aux autres institutions. Une autre découverte de Nada, la grande argentière du voyage !

Aperçu devant une école primaire de Cuzco en revenant d’une promenade : une madame (sûrement très pauvre) d’environ 60 ans qui, calmement et silencieusement,  s’amusait à plonger dans un bassin d’eau avec fontaine pour, j’imagine, se rafraîchir. Seul problème, elle était totalement nue (!) au grand dam des passants et parents qui marchaient à proximité… Non, je n’ai pas pris de photos de cette scène surréaliste, mais d’autres l’ont fait sans vergogne…

Depuis notre arrivée à Cuzco, on rencontre des tas de touristes québécois un peu partout. On n’en avait aperçu aucun dans le nord. À peine quelques-uns à Lima.

Croyez le ou non, mais comme dans Tintin, un lama nous a crachés dessus. Pour rendre service, je tenais la corde d’un de ceux-ci qui s’était détachée et je le ramenais tranquillement vers son pieu d’origine. C’est à ce moment que la propriétaire est arrivée et, en gesticulant, lui a tapé dans les fesses pour le chicaner. Et devinez vers qui le gentil lama a craché quelques herbes mastiquées ? Moi et Yasmina, mais nous avons évité les projectile avec autant d’élégance que George Bush a esquivé, jadis, une chaussure irakienne !

Comme vous le savez déjà, on tente toujours de se débrouiller pour se déplacer à peu de frais. Cela veut dire pratiquement jamais de tours en groupes organisés, ni de taxis pour visiter des sites souvent éloignés les uns des autres. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles on marche beaucoup. Justement, lors d’une de ces randonnées entre deux temples, nous devions franchir un petit sentier particulièrement boueux. Empêtrés dans la gadoue, nous avons soudainement entendu les sirènes d’un 4X4 de police tout près. Les deux agents ont eu pitié de notre situation et nous ont amené au sec vers notre prochaine destination. Quel plaisir de se retrouver ainsi sur le siège arrière d’une voiture des forces de l’ordre péruviennes. On les a chaleureusement remerciés.

Le hasard a voulu que nous rencontrions à Machu Picchu, un très sympathique couple d’Allemands (Steffi et Dominik) avec lequel nous avons jasé pas mal. Pour les revoir ensuite dans la ville d’Agua Caliente et en profiter pour manger ensemble. Pour ensuite les revoir à Pisac au marché après notre trek en montagne. Il n’en fallait donc pas plus pour les inviter à assister à la procession de Los Tremblores du 25 mars qui passait juste sous le balcon de notre chambre. Le genre de rencontre unique au type de voyage que nous faisons. J’ose croire que nous resterons en contact via le web. En plus, Dominik est professeur au secondaire et Yasmina qui disait qu’elle était entourée par 3 professeurs !!!….

Voilà donc pour Cuzco et sa région. On met le cap maintenant au sud-ouest vers Arequipa, une autre superbe ville renommée pour son charme colonial,  la qualité de sa cuisine épicée et ses canyons grandioses. 10 heures d’autobus de nuit nous attendent. Des photos suivront bientôt.

Prochain article : deux événements majeurs qui méritent une chronique à eux seuls ; la visite du Machu Picchu et la fête de Los Tremblores à Cuzco.

Merci de voyager avec nous et n’hésitez pas à nous écrire, on adore vous lire également !

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Dernières photos de Colombie

Yasmina cherche des grains de sel

Yasmina cherche des grains de sel

Des boutiques dans les galeries. Suréaliste !

Des boutiques dans les galeries. Suréaliste !

Dans la mine

Dans la mine

Le coeur de la cathédrale

Le coeur de la cathédrale

Une des stations

Une des stations

Une autre station

À la demande générale : un exemple des fameux souliers bleus si populaire en Colombie

Quand je vous dits qu'ils dominent tous les autres

Quand je vous dis qu’ils dominent tous les autres

Dunkin' Donuts est toujours alive en Colombie !

Dunkin’ Donuts est toujours alive en Colombie !

Une rue de Bogota

Une rue de Bogota

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3e chronique. Le Pérou, au-delà du Machu Picchu…

Ordre des pays et villes visités

Colombie : 18 février au 4 mars. Bogota – Baricharra – Villa de Leyva – Bogota – Zipaquira.

Pérou : 5 mars au 10 avril. Lima – Trujillo (Huanchaco) – ChiclayoLima

Préambule

Le soir précédant le départ, on se ramasse un peu et nous nous assurons de recharger les bidules électroniques : téléphones, appareil photo, Ipod et mini-ordinateur. Je descends à la cuisine commune de notre auberge pour préparer une omelette avec laquelle nous ferons des sandwichs pour le lendemain matin.

Nuit calme et déjà, à l’aube, l’alarme sonne pour un nouveau départ, une nouvelle ville, une nouvelle destination. Après une douche rapide et les derniers préparatifs, silencieusement, on boucle les sacs à dos et nous voilà dans la rue encore endormie. Quelques taxis maraudent avec nonchalance les rues si animées le soir, mais désertes à cette heure de la matinée, les portes coulissantes métalliques sont encore fermées. L’air est déjà chaud et tranquillement, nous nous éveillons en même temps que nous quittons la ville. Courte marche vers la rue principale en évitant soigneusement les cadavres de blattes qui parsèment le trottoir. La  nuit, les rues poussiéreuses sont leur royaume, le matin, leur cimetière. Quelques vieilles femmes balaient mollement le portique des maisons. Un dernier regard circulaire sur la cité endormie et nous voilà dans un taxi déglingué qui nous mènera vers la station d’autobus. Pour 6 sols la course, la négociation ne fut pas difficile.

Après avoir déposé nos sacs à dos au comptoir, on mange tranquillement les sandwichs accompagnés d’un café instantané au goût douteux… Vient enfin l’heure de monter à bord. L’autobus est confortable, climatisé et en bon état. On teste les sièges et la position étendue sera parfaite pour ses longues heures qui verront défilées la route et les déserts. Moments propices à la consultation du guide sur les points d’intérêts de notre prochaine destination. Entretemps, je réponds aux questions de Yasmina sur les plages du pays, les églises pleines de Jésus martyrisés ou ce qu’aura l’air notre prochaine chambre etc. Le temps passe et les paupières s’alourdissent. On se regarde, on étend le siège pour dormir un peu, côte à côte. Sa petite main tombe doucement dans la mienne. Ma paume l’absorbe dans une étreinte silencieuse avec ses rides et ses veines si apparentes. Tans d’années nous séparent, mais ce voyage nous unis de la plus belle façon.

C’est pour de tels souvenirs, simples et uniques que nous voyageons. Pour les graver à jamais dans la mémoire. Rien de moins.

 

Bonjour,

C’est maintenant du Pérou que vous proviendront les prochaines chroniques de voyage, un pays qui, au contraire de la Colombie, peut certainement compter sur le tourisme pour ajouter à la vigueur de son économie. Nous avons donc choisi de commencer par le nord du pays qui est une région  souvent ignorée des voyageurs qui n’ont que peu de temps à leur disposition. Cuzco et le Machu Picchu héritent immanquablement de la part du lion de la manne touristique et c’est bien dommage, car de superbes civilisations ont fleuri dans le nord et il y a des lieux et des musées franchement exceptionnels.

Lima.

À notre arrivée à Lima, la quête d’un hôtel est courte puisque nous avions réservé depuis Bogota. Ambiance familiale, touristes aux provenances variées, personnel tellement sympathique, ce sera une bonne « base » pour la découverte de la ville. La plupart des amis nous avaient avertis, pas besoin de plus de deux jours pour Lima qui est bien ordinaire. Mais vous connaissez mon faible pour les grandes villes et je dois admettre que je n’ai pas été déçu. C’est immense, moins anarchique que je ne l’aurais cru et il y a vraiment de superbes lieux à visiter pour quiconque s’en donne la peine.

Je ne vous assommerai pas avec les descriptions, mais quelques endroits méritent une attention particulière. La Plaza Mayor, le coeur de Lima,  est de toute beauté  avec ses splendides bâtiments coloniaux dont l’inévitable cathédrale qui se dresse fièrement du coté nord. Décorée avec le luxe habituel de l’époque, celle-ci recèle une époustouflante collection d’objets d’art religieux des XVe au XIXe siècle. En visitant de nombreuses églises, on en voit une multitude, cependant, les œuvres présentées ici étaient selon moi, parmi les plus belles jamais vues. Mais ce qui a fasciné Yasmina (et papa), c’est la crypte dans laquelle nous pouvions descendre en plein cœur de l’église. En plus des pierres tombales, on pouvait y observer des squelettes (des vrais) ce qui n’a pas manqué de susciter des questions en rafale de la part de Yasmina. Mais pourquoi diable enterrer des gens sous l’église ? Pourquoi les avoir déterrés ? Est-ce que leurs familles étaient d’accord ?!!! Mais côté morbide, le meilleur était à venir !

L’autre site qui demeure un incontournable est vraiment le monastère de San Francisco qui date du XVIe siècle. À deux pas de la place centrale, ce lieu renferme également son lot de chef d’œuvres coloniaux qui, à eux seuls, méritent le détour. Cependant, le clou de la visite se veut la découverte des catacombes sous le monastère qui renferment, tenez-vous bien, au moins 25 000 sépultures, probablement beaucoup plus selon la guide. Il y a des squelettes partout. Iles se retrouvent dans des fosses profondes ou dans des niches et je peux vous certifier que l’endroit excite l’imagination. C’est le lieu idéal pour tourner Halloween 13 !  On en garde un souvenir très vivant !

Bref, deux jours à Lima, mais d’autres endroits sont au programme à notre seconde visite lorsque nous reviendrons du nord le 15 mars.

Et c’est avec un peu d’appréhension que nous avons ensuite opté pour un voyage de nuit en autobus vers Huanchaco, une petite ville côtière située à 9 heures de voyage de Lima. Ce type de véhicule ou les sièges se rabaissent quasiment à l’horizontal m’avaient laissés un souvenir aussi douloureux que pénible lors de notre voyage au Vietnam il y a 5 ans. Ce fut tout le contraire ici. Propre, hyper confortable et sécuritaire, nous avons eu droit à un périple sans histoire et toute la famille a pu dormir près de 6 heures, soit suffisamment pour profiter de la journée suivante.

Huanchaco

Réputée mondialement (?) pour ses vagues propices au surf, Huanchaco est située tout près de la grande ville de Trujillo et y loger permet d’éviter de se retrouver dans la métropole poussiéreuse et bruyante. Mais en plus, nous pouvions marcher jusqu’à l’océan Pacifique qui était à moins de 200m de notre hôtel. C’est d’ailleurs là le principal attrait de Huanchaco qui autrement ne compte que des restaurants et plusieurs bars ou la boisson coule à flot. Tôt le matin, la marche matinale n’a rien de romantique car les détritus jonchent la plage et les bouteilles vides pullulent tout comme les chiens errants. C’est vraiment dommage de voir toutes ces saloperies partout alors qu’il ne serait pas si difficile de mettre juste quelques poubelles de plus. Il faut toutefois reconnaître que les locaux n’ont pas l’air d’en faire grand cas et ça, c’est doublement triste pour un si beau lieu…

La région de Huanchaco et de Trujillo est réputée pour la beauté de ses sites historiques et archéologiques. Nous avons notamment visité le temple de la lune (Huaca de  la Luna) qui fut érigé par le peuple Moche entre les années 100 et 800 de notre ère. Le royaume Moche est aussi célèbre pour la beauté de ses poteries, notamment celles avec des scènes érotiques passablement explicites et très innovatrices !!! On s’est cependant abstenu de ramener des copies au cas où vous seriez intéressés…

Nous avons conclu notre séjour par une visite de Chan Chan qui était  et est toujours la plus grande ville précolombienne jamais découverte à ce jour. Imaginez, plus de 20 km2 de territoire occupé par une population frôlant probablement les 100 000 personnes entre les années 900 et 1400. C’est tout un exploit. Elle fut érigée par les Chimus qui succédèrent aux Moche. En 1472, les incas finirent par venir à bout de ce peuple guerrier coriace. Et moins de 70 ans plus tard, se furent à leur tour de plier l’échine devant les Espagnols et Pizarro…

Chiclayo fut notre dernière ville visitée de la côte nord du Pérou. Les musées sont magnifiques, notamment celui qui renferme le trésor découvert dans les tombes de Sipan en 1987. Il s’agit d’une série de tombes de nobles, d’un roi et de prêtres qui ont échappé aux pilleurs du XXe siècle. Les archéologues et experts s’entendent : il s’agit de la découverte dont les richesses sont les plus importantes de l’histoire des Amériques. Je peux vous confirmer que la visite du musée est absolument inoubliable. La beauté et la qualité des objets exposés est de calibre mondial. Cela vaut la peine d’aller « googler » seigneur de Sipan pour apprécier l’importance de cette découverte majeure de l’histoire.

Les petites vites

  • Les multiples visites d’églises ont développé chez Yasmina une curiosité sans borne pour la vie de Jésus. J’ai dû répondre à un tas de questions sur la crucifixion, Jean le Baptiste et sa tête coupée, les treize stations du chemin de croix, les squelettes de saints et les vierges Marie de formes pyramidales… Et pourquoi tant de sang dans les images…et pourquoi les gens ne viennent plus à l’église chez nous alors qu’ici, ils sont encore relativement nombreux à le faire ici ? Comment on fait un signe de croix et qui est le Saint-Esprit….Ouf… Une chance que je suis catholique !… Je lui ai promis que nous visionnerons Jésus de Nazareth de F. Zeffierelli  à notre retour à Montréal
  • Les touristes sont  assez rares dans le nord du Pérou. Nous sommes pratiquement toujours les seuls gringos dans le décor : autobus locaux, mercados et petits restaurants de quartier. Ce qui n’est pas pour nous déplaire, au contraire.
  • En prenant un petit bus local vers un site archéologique près de Chiclayo, nous nous sommes arrêtés pour admirer le superbe serpent (mort) capturé par des coupeurs de canne à sucre. Notre jovial chauffeur s’est fièrement laissé prendre en photo avec le reptile qui, selon un passager, était hautement venimeux… Nada et Yasmina ont préféré demeurer dans le bus. Papa aussi…Photo à venir.
  • Aperçu dans plusieurs églises : d’immenses photos de Jorge Maria Balaguer, le fondateur de l’Opus Dei que Jean-Paul II a eu la mauvaise idée de sanctifier avant de passer l’arme à gauche. Ce fondamentaliste semble assez populaire ici…
  • Comme dans beaucoup de villes du pays, les métiers sont regroupés dans les mêmes rues. Parfois, C’est à se demander sincèrement pour quelles raisons une personne choisi un commerce plutôt qu’un autre. Ils sont souvent absolument identiques, vendent les mêmes produits et selon mon jugement, au même prix ! À titre d’exemple, à Lima, sur une distance de 150 mètres environ pour l’équivalent de deux pâtés de maisons, Yasmina et Nada ont compté plus de 100 cliniques d’optométrie et de vente de lunettes !!!! C’était proprement ahurissant. Comment font ils pour survivre, c’est un mystère.
  • Le nord du Pérou est le sanctuaire d’une race de chiens uniques qui ont la particularité d’être dépourvus…de poils !!!!! Ils sont parfaitement hideux  et j’ose à peine imaginer l’effet qu’ils feraient dans le parc Lafontaine au bout d’une laisse. Pour la drague ce serait parfait, vous attirez l’attention à coup sûr et en plus, ils vous font paraître beau ! D’ailleurs, si jamais le chien ressemble souvent à son maître, alors celui-ci se fera promener par Freddy Kruger. Des photos à venir.
  • C’est confirmé et ce n’est pas une surprise, les taxis et véhiculent roulants reçoivent sûrement une prime pour chaque piéton écrasé. Ils sont littéralement fous à lier et n’hésiteront pas une seconde à vous écrabouiller. S’ils vous voient, ils accélèrent et ce n’est pas une blague. J’ai dû garder mon calme à quelques occasions.
  • Pour votre infos, le prix d’une chambre aux murs souvent défraichis dans un hôtel modeste (mais propre) avec 3 lits, eau chaude et toilette privée varie entre 25 et 35$ par nuit. Tout dépend de la ville. Un couple sans enfant peut facilement s’en tirer pour moins de 20$ la nuit. Le coût d’un repas dans un petit restaurant familial oscille entre 2.50 et 4 $. À ce prix, vous avez une entrée souvent délicieuse, un repas incluant une montagne de riz, quelques frites, un petit morceau de viande et quelques légumes + un jus.
  • Ceux qui connaissent ma fascination photographique pour les portes peuvent se réjouir. Le Pérou en compte de superbes exemples qui, sans surprise, ressemblent beaucoup à celles aperçues au Mexique. Mais j’ai de beaux spécimens avec moi !

Fin de la 3e chronique, des photos suivront bientôt. Le prochain message vous proviendra probablement de la côte au sud de Lima car nous amorcerons bientôt notre lente descente vers le Machu Picchu et Cuzco.

Toujours un plaisir de lire vos commentaires si vous avez le temps de nous écrire. Ciao !

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Chronique de voyage no 2. Adios Colombia !

Ordre des pays et villes visités

Colombie : 18 février au 4 mars. Bogota – Baricharra – Villa de Leyva – Bogota – Zipaquira.

Pérou : 5 mars au 10 avril. Lima – Trujillo (Huanchaco) –

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*** Pour les férus du français, prenez note que je n’ai plus la possibilité de mettre l’accent grave sur le « u ». Problème de clavier…

 

Notre séjour en Colombie s’est achevé par deux nuits à Bogota et une escapade à Zipaquira, une petite ville située à 50km au nord de la capitale. Mais auparavant, nous avons eu la chance de compter sur les services de Sami (le frère de Nadia) pour échapper au rythme fou de la ville et se prélasser dans ce qui sont probablement les deux plus beaux villages coloniaux de la Colombie : Baricharra & Villa de Leyva.

Mais tout se mérite dans la vie et pour rejoindre le premier de ces lieux, on a du se taper 7 heures de route du pays. En clair, cela signifie des dépassements constants de poids lourds et autres véhicules de tout acabit, des contournements inopinés de nids de poule qui font sans doute le bonheur des mécanos et des virages en épingle que Sami prenait avec la dextérité (et la vitesse !) de Juan Pablo Montoya. Cependant, le paysage est magnifique et les plaines succèdent à de nombreuses  zones  montagneuses ou la végétation est tantôt luxuriante, tantôt semi désertique, mais toujours étonnante. Et comme c’est souvent le cas, aucune photo ne pourra rendre justice aux splendides panoramas qui ont ponctué notre parcours.

Avant de rejoindre Baricharra, nous avons d’ailleurs fait une pause dans un lieu fort sympathique, la Laguna Guatavita. Situé au sommet d’une colline, il s’agit d’un immense cratère qui épouse la forme d’une météorite qui aurait percuté l’endroit il y a quelques millions d’années. Les indiens Muiscas en ont fait plus tard un site sacré ou les prêtres montaient une barque et, lors de cérémonies religieuses, se paraient  le corps de poudre d’or pour y lancer des objets précieux (en or aussi.). Les Espagnols ont bien tenté de retrouver ces objets précieux en tentant même de vider la lagune de son eau par des travaux pharaoniques de perçage…en vain ! Selon notre guide amérindien, c’est ici que serait née la fameuse légende de l’Eldorado. À près de 3000m d’altitude, le trek est superbe et légèrement essoufflant. Voyez la première série de photos publiée, notamment celle de la barque miniature en or du musée de Bogota.

La description de Baricharra et de Villa de Leyva pourrait se confondre tellement ces deux villages coloniaux sont en partie semblables et tout simplement magnifiques. Les photos diffusées sont éloquentes et nous en avons bien sûr pris des dizaines d’autres. Premier constat, la propreté est remarquable et on y sent un réel intérêt de préservation de l’authenticité architecturale. Aucune affiche aux couleurs criardes n’est tolérée et les nouvelles constructions doivent scrupuleusement respecter l’apparence des anciennes demeures. Le look d’ensemble est saisissant. Deuxième constat, le rythme de vie est (très) mollo et on y va pour se reposer. Un séjour à Baricharra est particulièrement zen avec ses paysages champêtres et ses nombreux sentiers qui ceinturent la ciudad. Un bémol cependant, le nombre élevé de chiens qui errent dans les rues et qui y laissent les inévitables fruits de leur digestion un peu partout. Un moment d’inattention et hop, vous voilà dans la mer….. surtout qu’un touriste a souvent le nez en l’air… Mais, grâce à Dieu (qui est très, très, très présent en Amérique du sud) nous avons échappé à cette inconfortable situation. Remarquez également que les cabots ne sont pas du tout agressif, on dirait même qu’ils ignorent les humains. Passablement différent des clebs de la Thaïlande, je vous jure, mais ça, c’est un autre voyage !

Je vous parlais également des longues marches dans la nature de ces deux villes qui sont des incontournables. Deux heures de sentier pour descendre de Baricharra vers un village encore plus minuscule, Guane, qui est niché au fond d’une vallée. Le tout en compagnie des vaches (voir photos), des chicharras (voir photos) et des cactus, plantes, fleurs et paysages semi-arides d’une beauté apaisante. Le poids plume de Yasmina doublé de son entrainement de cheerleading lui a d’ailleurs permis de faire le parcours avec une déconcertante facilité malgré la température de 30 degrés… Ces deux villes abritent également quelques jolis petits musées régionaux qui permettent de découvrir des éléments souvent fort intéressants, comme les fossiles et d’obscurs personnages historiques du pays. J’adore ces lieux un peu folkloriques ou les normes muséales sont particulièrement inexistantes à comparer aux nôtres. Comme un retour dans le temps… On peut presque impunément toucher les objets sans que personne ne s’en aperçoive.

Après un bref retour à Bogota, notre séjour s’est achevé par une visite à la mine de sel de Zipaquira qui est située a 50km au nord de la capitale. Il s’agit d’une vraie mine, toujours en exploitation, qui remonte à plus de 400 ans. Ce n’est pas compliqué, la        colline est percée de toutes parts comme un gruyère. Un jour, quelqu’un a un eu l’idée d’y creuser littéralement un chemin de croix avec toutes les stations pour finir le tout en beauté avec une véritable cathédrale souterraine…en sel !!!! Au fil du temps, le lieu est devenu une attraction majeure extrêmement populaire. On a eu beaucoup de plaisir à visiter cet endroit franchement distrayant. Yasmina a passé des heures à gratter les murs et le sol pour ramasser du sel brut. On va bientôt mettre des photos assez colorées de la mine.

Les petites vites :

  • Aperçu à Villa de Leyva : un hôtel qui se nomme « Achiotte. » Ce n’est pas une blague, j’ai diffusé une photo pour le prouver. Il paraît que le propriétaire ne comprend pas le français !!!…
  • En Colombie, tous les gars portent des jeans. Impossible pour moi de passer inaperçu car ce type de pantalon n’est vraiment pas l’ami des sacs à dos chargés !
  • Une chose que j’adore ici : on peut acheter de la bouffe et des tas de trucs dans la rue. Une rue qui bouge, vibre respire et transpire. L’animation est constante,  de tous les cotés. Seigneur que c’est plus intéressant que nos maudites rues plates et aseptisées d’Amérique. Et je ne vous parle pas des satanés centres d’achats…
  • La copine de Sami nous a invité à souper dans un restaurant situé justement dans le centre d’achats le plus huppé de Bogota. Ok rien de fantastique vous me direz. Mais quand Sami a stoppé l’auto avant d’entrer dans le stationnement souterrain, un agent de sécurité (encore) a contrôlé l’identité des passagers en plus de faire renifler le coffre arrière par un superbe berger allemand. Assez saisissant non ? Il s’agit d’une pratique devenue courante et qui remonte aux beaux jours des de la guerrilla et des narco-trafiquants  qui, dans les années 80 et 90,  avaient la sympathique manie de laisser de petites bombes dans les voitures stationnées. Les explosions ont cessé, mais on a conservé les vieux réflexes de prévention. Ce serait drôle de faire le même maneige avant d’accéder au Centre Laval par exemple !!!!
  • Je commence à peine à réaliser que je ne verrai plus l’hiver cette année. Heureusement que grand-maman nous envoie des belles photos de la neige qui tombe au Québec. Je vous envie tellement, vous ne pouvez pas savoir…
  • Les amateurs de voitures comme moi seront heureux d’apprendre qu’il y a vraiment des tas de bagnoles différentes en Colombie. Les vieilles Renault 4 (années 60) sont communes, tout comme les 12 et 18. On aperçoit également une variété effarante de modèles ce qui trahit un marché vraiment hyper-fragmenté. Imaginez, il reste encore  aussi des Datsun et des Ladas !!!!
  • Pour les nostalgiques des années 70-80, il y a des Dunkin’ Donuts ( ah! le beau mix de couleurs orange, brun et rose) et des Radio Shack en Colombie.
  • Je suis présentement bombardé par des centaines de courriels, mesdames, calmez-vous, je publierai prochainement quelques photos des magnifiques souliers bleus que chaussent nombre de colombiennes cette année. Un conseil : achetez-en maintenant et devancez la mode !
  • L’eau coûte chère en Colombie et nos douches chez Sami furent donc respectueuses de cette contrainte inconnue chez nous. Et je peux vous confirmer que cela ferait une méchante différence dans nos habitudes quotidiennes…
  • Un repas au restaurant en Colombie  est très abordable à condition de se donner la peine d’aller aux bons endroits, c’est-à-dire, ceux fréquentés par les colombiens. Regarder l’achalandage et lancez-vous dans le décodage du menu. Par exemple, un repas de poisson, riz, fèves et légumes précédés d’une délicieuse soupe coûte moins que 4$. Pour le reste, le coût de la vie est comparable, voire souvent plus élevé qu’au Canada. Cela explique en partie la pauvreté de la majorité des colombiens. Le recours aux combines les plus variées, si ne n’est pas la petite criminalité, deviennent pour certains,  les seuls moyens échapper à la stagnation sociale perpétuelle. Comme le dit la chanson, “when you got nothing, you got nothing to loose…” C’est la même situation dans beaucoup de pays. Yasmina réalisait l’autre jour que nous étions chanceux de vivre au Québec. Impossible de la contredire après quelques promenades dans les rues de Bogota…

Bon, je vous laisse ici. J’écris ces lignes de Lima, Pérou, ou nous sommes depuis déjà 3 jours. Dans quelques heures, on va se taper un voyage de nuit en autobus (cela permet de ne pas « gaspiller » une journée) vers Huanchaco qui est située à plus de 9 heures au nord de Lima. Le Pérou sera donc à l’honneur dans les prochaines chroniques et je peux d’emblée vous dire que cela s’annonce intéressant.

Grosses bises à tous et merci de voyager avec nous.

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Colombie : 2e salve de photos. Baricharra & Villa de Leyva

Voici une 2e série de photos en provenance de Colombie.

2 villages coloniaux. N’oubliez pas de  »double-cliquer » sur celles-ci pour mieux les apprécier. Je vais tenter de vous envoyer bientôt une petite chronique de cette seconde partie du voyage dans ce pays aux ressources et richesses impressionnantes. Tout va super bien, la santé est excellente et le vaccin antiturista Dukoral semble des plus efficace. On mange de tout et les découvertes culinaires se succèdent avec régularité !…

Bisous de Lima, Pérou 🙂

Sur le sentier de la lagune. La nature à l'état pur et toujours ces montagnes en arrière-plan.

Sur le sentier de la lagune. La nature à l’état pur et toujours ces montagnes en arrière-plan.

Yasmina et les omniprésentes fleurs de la Colombie

Yasmina et les omniprésentes fleurs de la Colombie

Yasmina et le Libertadore, Simon Bolivar

Yasmina et le Libertadore, Simon Bolivar

Rue typique de Villa de Leyva

Rue typique de Villa de Leyva

La Palza Mayor incroyablement démesurée par rapport à la dimension de Villa de Leyva

La Palza Mayor incroyablement démesurée par rapport à la dimension de Villa de Leyva

La beauté, simplement.

La beauté, simplement.

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Villa de Leyva, rue typique d'une très grande beauté. Simple et très propre

Villa de Leyva, rue typique d’une très grande beauté. Simple et très propre

Villa de Leyva. La chambre modeste ,mais confortable de papa, maman et bébé ours !...

Villa de Leyva. La chambre modeste ,mais confortable de papa, maman et bébé ours !…

Aux amis de l'école qui en doute, Yasmina fait ses devoirs et leçons  avec le plus grand sérieux...

Aux amis de l’école qui en doutent, Yasmina fait ses devoirs et leçons avec le plus grand sérieux…

Autre vue typique de Villa de Leyva

Autre vue typique de Villa de Leyva

Le squelette du "aquamachinsaurus" le plus complet au monde. (J'ai oublié le nom réel !!!)

Le squelette du « aquamachinsaurus » le plus complet au monde. (OK, le vrai nom est Kronosaurus)

En bordure de la route. On connait le cactus, mais saviez-vous qu'il produit littéralement un arbre ? Nous non.

En bordure de la route. On connait le cactus, mais saviez-vous qu’il produit littéralement un arbre ? Nous non.

Des rapaces surveillent tout du haut des toits...

Des rapaces surveillent tout du haut des toits…

Voici la peau d'une petite bibitte donc vous avez la photo plus bas. On va ramener ce spécimen au Canada si les douanier nous le permettent !!!

Voici la peau d’une petite bibitte donc vous avez la photo plus bas. On va ramener ce spécimen au Canada si les douanier nous le permettent !!!

Yasmina tenait à vous montrer notre  charmante chambre d'hotel à Baricharra

Yasmina tenait à vous montrer notre charmante chambre d’hotel à Baricharra

Une sorte de guêpe multicolore traîne une araignée fraichement tuée  au sol, dans un parc. Est-ce que des entomologistes pourraient les identifier ? Brrrr...

Une sorte de guêpe multicolore traîne sur le sol une araignée fraîchement tuée dans un parc. Est-ce que des entomologistes pourraient les identifier ? Brrrr…

Image d'un trek de 2 heures dans les montagnes de Barichara. Panorama de montagne en "fond d'écran".

Image d’un trek de 2 heures dans les montagnes de Baricharra. Panorama de montagne en « fond d’écran ».

Vue typiqye et splendide  de Baricharra (env. 400km  au nord de Bogota)

Vue typiqye et splendide de Baricharra (env. 400km au nord de Bogota)

Je rigole encore seul quand j'y pense. Le nom d'un hôtel et ce n'est pas une blague !!!!!!!

Je rigole encore seul quand j’y pense. Le nom d’un hôtel et ce n’est pas une blague !!!!!!!

Image idyllique du minuscule village de Guape au bout de notre trek de 2 heures.

Image idyllique du minuscule village de Guane au bout de notre trek de 2 heures.

Les morts ont une belle vue non ? Cimetière de Baricharra.

Les morts ont une belle vue non ? Cimetière de Baricharra.

Intérieur rustique, simple et très jolie d'une petit église de Baricharra

Intérieur rustique, simple et très jolie d’une petit église de Baricharra

Le trek. Oncle Sami fait toucher à Yasmina les espèces de plantes qui parasitent les arbres du lieu.

Le trek. Oncle Sami fait toucher à Yasmina les espèces de plantes qui parasitent les arbres du lieu.

...Ces plantes se reproduisent assez vites et permettent des photos intéressantes.

…Ces plantes se reproduisent assez vites et permettent des photos intéressantes.

Le trek avec des vaches qui nous observent placidement tout au long du camino.

Le trek avec des vaches qui nous observent placidement tout au long du camino.

Voici Fleurette !

Voici Fleurette !

Vue du trek.

Vue du trek.

Voici la bibitte nommée Chicharron dont la photo de la peau est visible plus haut. Ils font un bruit d'enfer quand ils bourdonnent en groupe.

Voici la bibitte nommée Chicharra dont la photo de la peau est visible plus haut. Ils font un bruit d’enfer quand ils bourdonnent en groupe.

Église champêtre. J'ai un faible particulier pour cette photo qui capte selon moi toute la beauté des lieux.

Église champêtre. J’ai un faible particulier pour cette photo qui capte selon moi toute la beauté des lieux.

Baricharra

Baricharra

Baricharra. la vue de notre chambre d'hôtel...

Baricharra. la vue de notre chambre d’hôtel…

Un (autre) trek vers une lagune sacré des indiens Muiscas. À mi-chemin entre Bogota et Villa de Leyva

Un (autre) trek vers une lagune sacrée des indiens Muiscas. À mi-chemin entre Bogota et Villa de Leyva

Derrière, la lagune avec un trou de météorite ? Cela reste à prouver.

Derrière, la lagune avec un trou de météorite ? Cela reste à prouver.

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Enfin des photos de Colombie : Bogota y Cartagena

Dans le centre ville, près des églises, des vendeurs de colliers, bijoux et autres babioles

Dans le centre ville, près des églises, des vendeurs de colliers, bijoux et autres babioles

Vue panoramique de la Place centrale de Bogota

Vue panoramique de la Place centrale de Bogota

Cathédrale et pigeons

Cathédrale et pigeons

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Bogota y Cartagena : premières impressions

AVERTISSEMENT IMPORTANT : la lecture de cette chronique peut avoir des conséquences nocives sur les personnes sujettes au manque de soleil, au pelletage excessif ou présentant un niveau excessif et autodestructeur  de jalousie envers  les individus qui ne travaillent pas et se la coulent douce dans des endroits saugrenus. La rédaction du blogue El Camino de Bolivar se décharge évidemment de toute responsabilité pour ceux ou celles qui seraient affectés par de tels effets secondaires.

Nous y sommes enfin. Voici la première chronique de notre petite aventure familiale en Amérique du Sud et tout commence par la Colombie. Un pays qui a longtemps défrayé les manchettes pour ses nombreux épisodes de violence liés à la guerrilla de gauche (FARC), aux prises d’otages  ou aux narco trafiquants. De tous ceux qui en parlent, bien peu se sont cependant rendu sur les lieux. Et la réalité est passablement différente de tous les clichés véhiculés quotidiennement, mais certains signes évidents trahissent encore des problèmes qui ne sont pas près de trouver des solutions à court terme.

Luxe rare pour un backpacker, Sami, le frère de Nada (Nadia en Colombie !…), vient nous chercher à l’aéroport et nous conduit à son petit appartement. Celui-ci se trouve a 30minutes du centre ville sans trafic, mais comme la circulation est  perpétuellement démente, nous découvrirons bien assez tôt que franchir la distance peut facilement devenir pénible et interminable.  Et comme les écarts de revenus sont très, très importants entre riches et pauvres, on traverse des quartiers qui sont à l’image de la ville, c’est à dire, pleins de contrastes. Il y a près de 8 millions d’habitants à Bogota et près de 6 d’entres eux peinent à joindre les deux bouts.

Ce qui capte immédiatement l’attention, même dans un quartier  supposément confortable comme celui de Sami, c’est l’obsession générale de la sécurité. Toutes, je dits bien TOUTES les maisons ou les rez-de-chaussée des bâtiments à étages ont des grilles métalliques devant les fenêtres pour prévenir les vols. À cela s’ajoute des gardiens de sécurité pour l’ensemble  des tours d’habitation, même les plus modestes. Et ce n’est pas tout. Certaines rues ont des postes de surveillance à chaque extrémité ou un gardien est de faction en permanence pour contrôler les voitures qui tenteraient d’y passer. Disons que cela laisse un peu songeur… Mais c’est tant mieux pour beaucoup de personnes qui trouvent là un emploi  facile à occuper. Je crois sincèrement que la job de gardien de sécurité est l’une des plus répandue au pays. C’est simple, il y en a absolument partout, dans tous les bâtiments, musés, édifices publics et la plupart des commerces. On s’habitue après quelques jours… Moi et Yasmina, on ne s’empêche pas d’aller se promener dans le parc adjacent et de ramener un café à Manuel, celui qui travaille au building de Sami. Juste avec cette petite marque d’attention, on fait sa journée !

Quelques jours à Bogota, donc et la visite de quelques lieux comme le  musée de l’or qui regorge de pièces splendides avec, oui vous avez deviné, un gardien à tous les 10 mètres carrés. Un téléphérique pour se hisser au sommet de la colline qui domine la ville et quelques promenades dans un centre ville qui vibre au rythme des  innombrables vendeurs de rues qui y vivent et qui survivent avec presque rien. Faut quand même être prudent, car le temps de le dire, on peut se retrouver dans un quartier passablement dangereux ou un touriste est très facilement repéré. Mais au-delà des visites purement touristiques, le vrai plaisir réside dans  les petits moments quotidiens à découvrir les plats locaux et à tenter de se faire comprendre en espagnol ce qui est parfois très comique. Les transports en commun de Bogota représentent aussi une sapré belle expérience à vivre. On s’y est retrouvé en pleine heure de pointe. Sans mentir, nous étions littéralement compressés par la foule. Yasmina n’en garde pas particulièrement le meilleur souvenir !

Le lendemain cependant, on a pris un vol intérieur pour un séjour d’une semaine à Cartagena, en bordure des Caraïbes…Une ville de rêve, patrimoine de l’humanité, un bijou de ville coloniale dans un état de préservation  magnifique.  La version tropicale du Vieux-Québec en 5 fois plus grand ! Celle-ci est entourée de fortifications préservées dans un état remarquable avec des plages à profusion qui la ceinturent au grand plaisir de tous. Imaginez, toute l’histoire coloniale dans un écrin de sable et d’océan. Est-ce qu’on peut sincèrement demander mieux ? Et privilège rare, nous avons logé dans un superbe appartement, au 30e étage d’une tour passablement luxeuse avec une vue à couper le souffle de tous les cotés. Merci à la copine de Sami pour ce privilège unique. Vous verrez les photos, on se sentait comme les Rockfellers des backpackers.

Ces cinq jours furent donc bien meublés par des marches romantiques dans la ville, journées à la plage, visites des musées et des (superbes) églises. Pour les intéressés : on a même admiré le squelette de San Pedro Claver, le vrai, qui est exposé dans le choeur de son église. Les spécialités locales sont délicieuses et le poisson est un must en Colombie, sans compter les innombrables vendeurs de rues qui proposent des pains au fromage savoureux et qui ne coûtent rien. Enfin, les amateurs d’histoire doivent absolument aller sur wikipédia pour découvrir la vie de Blas de Lezo, l’amiral espagnol qui, en1741, défendit héroïquement la ville contre des forces britannico-américaine quatre fois supérieur en nombre. C’est vraiment une histoire fascinante, surtout qu’on l’appelait  »mediahombre ». Je vous laisse vérifier pourquoi ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Blas_de_Lezo

Escapade au volcan

On a aussi profité de notre présence à Cartagena pour aller se balader au volcan de Totomo et y faire un petite trempette !!!! Yasmina pourra se vanter à l’école de s’y être littéralement baignée,  car au lieu de la lave, on y trouve de la (tiède) boue grise. La texture est semblable à de la peinture avec des grumeaux et on y flotte sans toucher le fond ! Un peu comme dans le film Rabbi Jacob quand Louis De Funès tombe dans le bassin de gomme à macher…Yasmina ne voulait pas y aller et il a fallu lui promettre l’achat de quelques babioles et 10000 pesos (6$) pour qu’elle accepte finalement. On va publier des photos de cette curiosité  géologique.

Faits divers :

  •  Je ne vous étonnerai pas en vous disant que la plupart des colombiennes portent des talons (très) hauts, mais ce qui accroche encore plus l’oeil, c’est la couleur. Il y a beaucoup de souliers d’un BLEU éclatant. Mesdames, vous êtes avisées.
  • Un mystère : les colombiens fument très, très peu. On ne sait pourquoi puisque les cigarettes se vendent à peine 2$ le paquet…
  • Autre mystère : il n’y a pas de mouches à Cartagena. pourtant le climat est chaud et la bouffe est partout. Je me demande encore pourquoi !
  • J’ai conduis une voiture, seul dans les rues de Cartagena, pour aller au lave-auto et je n’ai pas été klaxonné une seule fois ! C’est même moi qui s’est permis de le faire comme un vrai gars de la place. Nada & Yasmina étaient très fières de moi.

Allez, je vous laisse la-dessus. La prochaine chronique parlera de Baricharra (d’ou je vous écrits présentement), de Villa de Leya, d’une fête d’enfants à Bogota et de quelques autres trucs + des photos.

On  souhaite aussi une superbe belle semaine de relâche à la famille et aux copains, enseignants, collègues et élèves On pense à vous souvent. N’hésitez pas à nous écrire, cela fait toujours plaisir.

Hasta luego.

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Avant-goût

Désolé du retard dans la rédaction, mais on est pas mal en cavale ces temps-ci. D’ici 48 heures, seront diffusées sur le site, les premières impressions de Bogota et Cartagena. Et des photos très bientôt. La santé est excellente et les Colombiens sont vraiment très sympathiques.

Histoires à venir :

  • Baignade dans un volcan (si, si !)
  • Une ville coloniale du XVIe siècle
  • Un appartement au 30e étage avec vue sur tout, plage et océan
  • Conduire une voiture dans les rues de Cartagena
  • Et bien d’autres !
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Bienvenudo en Colombia !

Vols sans histoire dans des avions toujours trop tassés

Je vous ecrits de Bogota. Apprentissage de l’altitude… Maman est bien, Yasmina pète le feu et papa a mal a la tête. Un peu…

Plus de détails a venir dans quelques jours.

Bonne semaine.

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Une 2e liste : LITTÉRATURE

A donde te quieren mucho no vengas a menudo                                                                            (Ne va pas trop souvent là où les gens t’apprécient)

Voilà une deuxième liste, de coups de coeur littéraires cette fois-ci. Le classement est toujours aléatoire et l’ordre n’a toujours pas d’importance. Je me confesse d’emblée, j’aimerais lire plus, mais pour 1001 raisons, mon rendement a souffert depuis quelques années. En concoctant ce petit palmarès, je constate des « carences » évidentes. Je suis passé à côté des romans français du XVIIIe et XIXe siècle, tout comme les grands auteurs russes. J’ai des livres de Proust, Duras et Zola qui s’empoussièrent lamentablement et Joyce ne me dit strictement rien alors qu’il est toujours de bon ton d’en apercevoir la jaquette dans une librairie personnelle non ?… 😉

On parle ici de choix et la valeur littéraire que les experts prêtent à tel ou tel ouvrage n’est pas un critère ici. La sélection est dictée  par le plaisir, les émotions et les réflexions suscités par ceux-ci. Une autre donnée intéressante : le contexte dans lequel s’est faite la découverte d’un livre ajoute une forme de plus-value à son attrait. En lien avec une personne signifiante, lors d’un voyage mémorable ou encore, lors de périodes plus difficiles, tous ces éléments se recoupent. Rassurez-vous, je ne serai pas plus loquace sur le sujet, mais sachez que ces facteurs sont, pour certaines oeuvres, parmi les raisons fondamentales qui expliquent leur présence ici.

À vous aussi de prendre le temps de concocter votre propre palmarès. C’est un exercice, somme toute, fort intéressant qui nous ramène à plein de choses oubliées et nous plonge dans un certain processus d’introspection.  Ne stresser pas sur le temps, le moment de le faire n’a  pas d’importance, mais ce serait bien de les partager éventuellement, un jour. On peut rêver…

Coups de coeur littéraires :

St John Mandel, Emily Mandel : Station 10 (2016)

Station Eleven par Emily St. John Mandel | Littérature |  Fantastique/SF/Horreur | Leslibraires.ca

Perrin, Valérie : Changer l’eau des fleurs (2018)

Changer l'eau des fleurs par Valérie Perrin | Littérature | Roman canadien  et étranger | Leslibraires.ca

  • Lemaitre, Pierre : Au revoir la-haut (2014)
  • Auréolé du prix Goncourt, cette oeuvre surprenante se lit comme un polar qu’on dévore pour en connaître le dénouement dès que possible. Faut le faire avec un sujet comme l’après-guerre (de 14-18) et la façon dont la France traitait ses poilus et surtout les centaines de milliers de cadavres des  »héros » qui jonchaient le nord du pays. Inspirée d’un scandale réel, l’histoire empreinte de cynisme et d’humour noir se veut un portrait décapant d’une époque révolue.
  • John Kennedy Toole : La Conjuration des imbéciles (1980)                          Cela vaut vraiment la peine d’aller lire la biographie de cet auteur sur Wikipédia :         http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Kennedy_Toole                                  Vous comprendrez bien des choses. Il s’agit du seul roman que j’ai lu deux fois dans ma vie. L’histoire est simple : un type obèse, profiteur, menteur et d’une paresse stupéfiante, tente par tous les moyens possibles de tirer profit des  gens et des situations qui l’entourent. D’une culture encyclopédique, le personnage évolue dans une Nouvelle-Orléans décrépite au début des années 60. Il est, je peux l’affirmer, mon roman préféré, ne serait-ce que pour son impertinence et son humour complètement débridé. J’ai rarement autant ri en lisant un livre. En plus, c’est la seule oeuvre à avoir remporté  le prix Pulitzer…à titre posthume !… Un conseil : il est nettement préférable de le lire dans sa version originale anglaise, car la traduction est agaçante.
  • Jonathan Litttell : Les Bienveillantes (2006)                                                          Une lecture assommante, technique, fastidieuse et indigeste. Pourtant, j’ai adoré, mais il faut vraiment survivre (le mot n’est pas trop fort) aux 200 premières pages d’un livre qui en compte près de 700. L’illustration la plus efficace des rouages de la folie nazi à travers le destin d’un SS qui, grâce à son opportunisme et sa chance insolente, survit aux carnages de la IIe Guerre mondiale. Le dernier chapitre est d’une perfection terrifiante. Une lecture que je considère comme très exigeante. À noter qu’il s’agit d’un auteur d’origine américaine qui a écrit cette brique directement en français.
  • Maurice Druon : Les Rois Maudits (1955-1977)                                                      Le must des sagas historiques rédigé avec génie. Il y a des chapitres, des phrases et des intriques  mémorables. Cela se lit d’une traite et marque pour la vie. Templiers, guerres, trahisons, châteaux etc… In-con-tour-na-ble.
  • Émile Ajar : La vie devant soi (1975)                                                                              Tellement beau, tellement simple.
  • Louis-Ferdinand Céline : Voyage au bout de la nuit (1932)                              La plume trempée dans le vitriol, Céline décape allègrement la société française de l’entre-deux guerre. Tout y passe et dans une langue absolument unique où les points de suspension pullulent. Une bombe littéraire monumentale par un homme à l’âme obscure, torturée et pleine de rancoeur. On est loin de Walt Disney ici. Mais quel bouquin !
  • George Martin : Le trône de fer (1996- ?)                                                                  Je sais, le choix est un peu prématuré. Mais, quand on parle de coup de coeur, en voici un vrai ! Oeuvre de fiction-historique qui se déroule dans une forme de XIVe siècle, sur un continent inventé de toute pièce et dans un royaume qui l’est tout autant. L’érudition historique jumelée à une série d’intrigues passionnantes et voilà une recette parfaite pour se coucher trop tard car incapable de laisser le livre. Haletant.
  • Stephen King : Shining  (1977)                                                                                            L’auteur est bien connu et je suis loin d’avoir lu tous ses romans. Une chose est certaine cependant, préadolescent, je n’oublierai jamais la lecture de Shining, seul au vieux chalet de mes parents, lors d’une soirée de tempête estivale. J’étais terrorisé autant par la lecture que les bruits du lieu. Sans parler de la chambre 213…
  • José Saramago : L’Aveuglement (1995)                                                                      Si tout le monde devient littéralement aveugle en même temps, comme on attrape un rhume, que se passera t-il ? Confinés dans un espace clos, des individus tentent péniblement d’apprivoiser leur nouvel état. Et quand la « contagion » se répand et qu’ils sont abandonnés, comment survivre ? Des alliances se forment et l’horreur s’installe. Un roman étrange et terriblement efficace. Sueurs froides assurées.
  • Boris Pasternak : Le docteur Jivago (1958)                                                    L’un des rares grand roman russe. La fresque parfaite et tragique du docteur  Jivago (pas Omar Sharif !) à travers les bouleversements de la Révolution de 1917. Un très, très grand livre doublé d’une des plus belles histoires d’amour de la littérature. Jugez par cet extrait à propos de sa maîtresse perdue dans la tourmente de la Guerre :

    « Ma charmante, mon inoubliable ! Tant que le creux de mes bras se souviendra de toi, tant que tu seras encore sur mon épaule et sur mes lèvres, je serai avec toi. Je mettrai toutes mes larmes dans quelque chose qui soit digne de toi, et qui reste. J’inscrirai ton souvenir dans des images tendres, tristes à vous fendre le cœur. Je resterai ici jusqu’à ce que ce soit fait. Et ensuite je partirai moi aussi. »

  • Cormac McCarthy : La route (2006)                                                                            Un homme et son jeune fils errent sur une route sans nom après l’apocalypse qui a ravagé la Terre et tuée 99% des humains. L’ultime survie dans un monde hostile et sans pitié, mais aussi l’expression de l’amour inconditionnel d’un père pour son enfant. Une écriture crue et sans détour. Angoissant de réalisme. Un livre qui se grave au chalumeau (aïe) dans votre esprit et qu’on ne peut jamais oublier.
  • J.R.R. Tolkien ; Le Seigneur des anneaux (1955)                                                  Cette trilogie dense et magique était, selon moi, seule dans sa catégorie jusqu’à l’arrivée de Game of Throne. Mais cela demeure une lecture passionnante.
  • Primo Levy : Si c’est un homme (1947)                                                            Comment expliquer à son enfant (disons plutôt adolescent…) la Shoa et les camps de la mort ? Simple. Faites-lui lire ce petit roman magnifiquement écrit. En peu de mots, toute l’horreur du génocide est illustrée avec une terrible efficacité. Troublant et nécessaire. Dans la même catégorie, je suggère aussi La nuit d’Élie Wiesel qui est tout aussi bouleversant.
  • Michel Tremblay : Les chroniques du Plateau Mont-Royal (1978-1997)        Pourquoi Michel Tremblay ? Parce qu’il parle de mon quartier de naissance, des  écoles de mon enfance et du Plateau à une époque où on ne se vantait pas nécessairement d’y habiter. Avant la flambée délirante des prix et de l’embourgeoisement risible du secteur. À travers l’imaginaire de Tremblay, je revois distinctement mes grands parents, tantes, oncles et pas juste les manteaux de poil qui s’empilent sur le lit lors des fêtes de famille en hiver.
  • Michel Houellebecq : Les particules élémentaires (1988)                                Rarement un écrivain aura polarisé autant les gens. Décadent, vulgaire et inutile pour plusieurs, brillant, décapant et superbe pour d’autres. Vous aurez compris que je me retrouve dans le second groupe. La lecture de ce roman m’avait jeté en bas de ma chaise ! C’est rédigé dans un style unique par un auteur vraiment spécial. L’archétype du français chiant qui envoie promener tout le monde avec grâce et arrogance. Vous ai-je donné le goût de le lire ?
  • Rainer Maria Rilke : Lettres à un jeune poète (1932)                                           À travers une série de lettres, une personne en conseille une autre sur la vie, l’amour  et ses vicissitudes. Initiatique. Merci Élaine pour m’avoir fait connaître Rilke, il y a si longtemps.
  • John Irving : Une prière pour Owen (1989)                                                                Une histoire parfaite par un écrivain chevronné. C’est à se demander pourquoi l’adaptation cinématographique n’est toujours pas faite.  C’est meilleur, et de loin, que Le monde selon Garp pour lequel Irving s’est fait connaître mondialement. Tout culmine parfaitement dans les derniers chapitres comme un vrai feu d’artifice.
  • Michel Tournier : Le Roi des Aulnes (1970)
  • Pour moi, on parle ici de  littérature avec un « L » majuscule. Tournier fait depuis longtemps partie de mes écrivains préférés et Le Roi des Aulnes représente le sommet de son art. L’histoire d’un pauvre type capturé dans la débâcle française de mai-juin 40. Prisonnier de guerre en Prusse orientale, il se transforme peu à peu, littéralement, en ogre qui s’empare d’enfants pour nourrir un IIIe Reich en déroute… L’Apocalypse décrite avec une stupéfiante érudition. Un chef-d’oeuvre.
  • Herman Hesse : Narcisse et Goldmund (1930)                                                        En plein Moyen-Âge, le destin  de deux amis au tempéraments et valeurs complémentaires. Un livre d’une profonde sensibilité et empreint d’espoir. Magnifique.
  • Robertson Davies :  La trilogie de Deptford (1970-1975)                                   Un monument de la littérature canadienne-anglaise, mais souvent snobé ou méconnu au Québec. À tort. La trilogie de Deptford se classe facilement dans les meilleurs livres écrits au pays. L’histoire serait longue à résumer, mais croyez moi sur parole, elle est d’une richesse sans pareil et commence tout simplement par une boule de neige lancée au visage d’une femme, tout le reste en découle…Je rêve du jour où je pourrai lire les autres romans de ce très grand auteur. Merci à Sylvie qui me l’a fait découvrir.
  • William Styron : Le choix de Sophie (1979)                                                        Plusieurs ont vu le remarquable film du même nom, mais si vous n’avez pas lu le roman, alors précipitez-vous. C’est prodigieusement bien écrit et une fois que vous êtes bien accroché, vous ne pourrez pas l’abandonner. Rarement une histoire aura réussi à traduire avec autant de brio les émotions vécues par des personnages inoubliables. À travers le narrateur Stingo, combien de fois me suis-je retrouvé souvent, adolescent maladroit, pour qui la femme était une terra incognita… État de grâce.
  • Michel Folco : Dieu et nous seuls pouvons (1991)                                                 Une fascinante histoire de bourreaux qui amorce une trilogie par laquelle Folco se rendra célèbre. C’est hyper vivant, drôle et palpitant. L’un des meilleurs romans à caractère historique. À lire, absolument, si ce n’est déjà fait !
  • Gabriel Garcia Marquez : L’Amour au temps du choléra (1985)  L’exubérance de l’auteur et une histoire d’amour inoubliable. Un roman qui demeure en tête pour toujours. Et puis, avec un peu de chance,  nous irons voir sa maison en Colombie dans quelques jours !
  • J. D. Salinger : L’Attrape-coeur (1951)                                                                C’est devenu une lecture obligatoire dans les écoles anglophones, un peu comme les figures imposées dans certains sports. Cela enlève un peu de son lustre à cette oeuvre majeure qui fait trop souvent l’objet d’un « devoir » pour beaucoup de lycéens. Car il s’agit d’un ouvrage tellement d’actualité qui illustre parfaitement les aléas de l’âge ingrat. Je l’ai lu vers 13 ou 14 ans et certains passages me troublent encore par leur réalisme et l’acuité des émotions décrites…
  • Victor Hugo : Quare-vingt-treize (1874)                                                                 Le point d’orgue romanesque de Victor Hugo. La description lyrique et vivante qu’il fait de la Guerre civile en Vendée et de la Terreur qui sévissait en France dans les pires heures de le Révolution est tout simplement renversante. C’est la plume d’un très grand écrivain.
  • Umberto Eco : Le nom de la Rose (1980)                                                                       Un peu comme Le Choix de Sophie, si vous croyiez que le visionnement du  film suffisait, détrompez-vous. Le livre fourmille de détails intéressants et mérite d’être lu. Umberto Eco est un intellectuel de haut niveau en Italie. Ses romans ne sont pas toujours les plus faciles d’accès, mais celui-ci vaut le détour. Pour avoir une bonne idée de la vie monacale vers 1327…
  • Gilles Courtemanche : Un dimanche à la piscine à Kigali (2000)          Une histoire banale. Un homme blanc aime une femme noire au beau milieu du carnage entre Tusis et Hutus au Rwanda en 1994. Percutant et tragique. Un fleuron de notre littérature. Rien de moins.
  • J. K. Rowling : La série des Harry Potter (1997-2007) 
  • Que dire de plus sur cette série qui est désormais un classique de la littérature jeunesse sinon que j’ai beau chercher, je n’ai jamais rencontré une seule personne qui n’a pas aimé celle-ci. Un véritable tour de magie !

Alors, des commentaires ? Réactions ?

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Une 1re liste : JAZZ

Une première liste. Pour le plaisir

Chose promise, chose due ! Voici donc une première liste de coups  de coeur musicaux, en jazz pour être précis. Je suis loin d’être un expert, mais je me dis que  partager ce qu’on aime c’est quand même amusant. J’ose espérer que vous me donnerez un de ces jours vos « top ten », je pourrai même les publier si vous me le permettez, anonymement ou pas. À votre discrétion.

L’ordre n’a pas d’importance. Ces choix sont pour la totalité des albums très accessibles. Il y a des classiques incontournables bien connus, mais aussi quelques petites découvertes personnelles qui ne sont pas nécessairement toujours répertoriées dans les grandes collections de base. Il s’agit avant tout d’albums que je ne me lasse jamais d’écouter un peu partout et à toutes les occasions.

  •  Miles Davis : Kind of Blue (1959)                                                                                  La perfection. Considéré à juste titre comme le meilleur album de jazz de l’histoire.
  • Gonzalez : Solos piano (20??)                                                                                           À quelques jours de la Saint-Valentin, un petit  bijou de douceur, de beauté, de pure grâce. Pour soi-même comme pour l’autre. Pour endormir bébé sans se taper les chansonnettes gnagnas. Merci Marie-Christine de m’avoir fait découvrir cet album magnifique.
  • John Coltrane : Giant Step (1960)                                                                                 Je l’écoute sans arrêt. Le jazz est passé dans une autre phase avec cet album. Accessible et recherché. Un must.
  • Charlie Parker : Bird’s Best Bebop ou n’importe quel « greatest hits »       Parce que c’est Charlie Parker. Même bourré et complètement sous l’emprise de l’héroïne, il pouvait réinventer l’art de jouer du saxophone.
  • Cannonball Adderly : Somethin’ Else (1957)                                                    Souvent oublié, cet album est sûrement parmi les meilleurs albums de jazz de la fin des années 50. Ei il y en a eu tellement !
  • Art Blakey & The Jazz Messengers : Moanin’ (1958)                                              En réaction au Cool Jazz de Miles, trop tranquille, des artistes relancent le (hard) Bop qui revient en force. Mélodies entraînantes, improvisations innovatrices et percussions  puissantes.
  • Kenny Burrell : Midnight Blue (1967)                                                                         Un album tellement …parfait. La guitare  de Burrell trône comme une reine dans ces pièces tellement sixties. Du pur nectar. On l’écoute et on se sent bien.
  • Paul Desmond : Greatest Hits                                                                                     Vous vous direz probablement, j’ai déjà entendu ça, mais où ? Un son unique, feutré avec des mélodies irrésistibles. Pour relaxer le dimanche matin ou tout simplement avec un Bailey’s en fin de soirée. Deux glaces !
  • Duke Ellington : Play the Blues with Johnny Hodges ( 1959)                             Les mélodies légendaires du Duke jumelées avec le blues rythmé de Hodges. Quel brio.
  • Dexter Gordon : Go ! (1962)                                                                                               Il y a de ces albums qui demeureront pour l’éternité parmi les meilleurs. En voici un bel exemple. Dexter Gordon démontre qu’il peut faire bien plus que ses célèbres ballades.
  • Charlie Haden : Now’s the Hour (1995)                                                                       On le croirait presque sortis de l’âge d’or du jazz et pourtant non. Enregistré en 1995, cet album est entré par la grande porte dans les classiques contemporains. 
  • Herbie Hancock : Head Hunters (1972)                                                                Certes, le son a (un peu) vieilli, mais ça n’ajoute qu’au charme. Un album phare d’un des plus grands pianiste de jazz. Beaucoup de beat, très, très 70’s, qui plaira aux nostalgiques et aux amateurs de son « vintage ».
  • Keith Jarrett : the Koln Concert (1975)                                                                           Qui n’a pas rêvé de se retrouver seul  avec son amoureux (se) sur une ¸île déserte au son de cette musique. Je vous laisse deviner la suite… Selon plusieurs, Dieu en personne guidait les mains de Keith Jarret le jour où ce concert fut enregistré en 1975. Personne ne s’attendait au succès planétaire de l’album qui immortalisa cette performance mémorable où l’on entend clairement les respirations, cris et vagissements du pianiste…
  • Yusuf Lateef : Eastern Sounds (1961)                                                                      Allez, levez la main ceux qui connaissent vraiment cet artiste ? Moi non plus avant de découvrir ce petit chef-doeuvre qui fut l’un des premiers à mêler le jazz aux mélodies moyennes orientales. Aura de mystère et halo de beauté enrobent cette musique vraiment unique et mystérieuse. À découvrir
  • Brad Meldhau : The Art of the Trio 3 (1998)                                                          The pianiste de l’heure. Un artiste génial et prolifique. Le meilleur album pour apprendre à le connaître avant de se lancer vers ses autres oeuvres tout aussi intéressantes, mais (un peu) moins accessibles
  • Thelonious Monk : Monk plays Ellington (1955)                                                        J’adore ce pianiste tellement non-conformiste qui joue du piano avec une hache dans une main et un poing américain dans l’autre. Mais sa dissonance et son jeu éclaté trouvent un cadre parfait avec les superbes mélodies d’Ellington. Tout un album. J’ai dû l’écouter 100 fois.
  • Lee Morgan : The Sidewinder (1963)                                                                            Un autre chef d’oeuvre qui s’est même hissé dans le top 10 du Billboard à l’époque. Vous reconnaîtrez facilement le titre éponyme, mais tout le reste de l’album est splendide.
  • Charley Musselwhite : Standback (1967)                                                                 Une autre très belle découverte récente et pourtant l’album date de 1967 !… Je ne le connaissais pas une miette. Plus proche du blues-rock que du jazz, mais une énergie brute. Je l’ai en 33T (…) et il sera probablement difficile à trouver en CD… 
  • Sonny Rollins : Saxophone Colossus (1956)                                                             En passant, il s’agit d’un des derniers géants du Jazz encore vivant. Et il était à Montréal pas plus tard que l’année dernière. Ses meilleurs albums datent de la période 54-64. Saxophone Colossus (et sa chanson St.Thomas) représente la meilleure façon de découvrir cet artiste increvable.
  • Miles Davis : Sketches of Spain (1960)                                                                            Parce que c’est Miles et que je baigne dans la langue et les sons espagnols depuis deux mois. Une autre pièce majeur de la discographie du Maître. J’aurais pu en mettre 10 autres !!!!
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Compte à rebours

Si tu veux le chien, accepte les puces.
Si quieres el perro, acepta las pulgas.

Bon, on apprivoise tranquillement le blogue. Vous avez remarqué, on a ajouté une photo de la familia et un petit tableau qui donne le nombre de jours avant le départ. Yasmina aime bien ça. Et pour ceux  (et celles) qui ont succombé au charme digne de Fatal attraction de ce médium, sachez qu’en cliquant le lien « follow Blog via email » dans le menu de droite, vous pourrez être avisé à chaque fois quand nous diffusons une chronique. Et tout ça gratuitement en plus !…

Plus que six jours. On vient tout juste de »terminer » les sacs à dos, mais je ne crie pas victoire tout de suite, car nous farfouillerons encore dedans jusqu’à la dernière minute…

Depuis quelques jours, gavés d’informations touristiques, on couche par écrit une ébauche d’itinéraire et de programme de visite, durée, moyens de se déplacer, lieux à ne pas manquer, ceux à éviter etc. Un peu abstrait tout cela, sachant pertinemment qu’une multitude d’imprévus peuvent donner de joyeux coups de Jarnac dans la meilleure planification. D’où l’avantage de la liberté totale de choisir, de changer d’idée ou carrément mettre le cap à tribord. L’idée même de me retrouver derrière un petit monsieur qui agite son drapeau pour  regrouper ses moutons me terrorise. Il ne me resterait plus qu’à bêler docilement si les 40 minutes octroyées pour découvrir un site du Patrimoine de l’Humanité n’étaient pas suffisantes. Sans compter les deux ou trois autres lieux dans la même journée  qui seront visités dans le cadre de ces voyages si bien organisés… J’ai en mémoire des scènes cauchemardesques en Asie ou des hordes prenaient littéralement d’assaut des lieux magnifiques et paisibles. Ces soudards touristiques se répandaient comme des couleuvres à travers les ruines (Angkor Wat par exemple), jacassant continuellement tout en prenant des photos d’absolument n’importe quoi, notamment celles avec les deux «ti-doigts» dans les airs enrobés d’un sourire niais. Et pendant ce temps, les gros autobus nolisés  ronronnaient, immobiles , dans le stationnement histoire d’envoyer quelques tonnes de CO2 dans l’atmosphère au son des diesels pour garder la cabine (vide) au frais… J’en garde encore des séquelles je vous jure ! C’est d’ailleurs ce qui me fait le plus peur à Machu Picchu, bien avant les pickpockets et autres petits bandits…Bon, je sais, je sais, j’exagère un peu, ce n’est pas toujours si pire…

Pardonnez la digression. Et como va la santé à quelques jours du jour J ? On prend le temps de vivre et je me répète souvent le leitmotiv suivant : profite aujourd’hui pour faire tout ce que tu n’auras pas le temps de faire dans six mois. En termes clairs, cela veut dire conditionnement physique quotidien, audition de musique, curling à profusion et lectures fréquentes, notamment l’époustouflante saga Le Trône de Fer (Game of Throne)  qui est selon moi un véritable chef-d’oeuvre. Je vous en reparle plus tard. Je ne veux surtout pas me réveiller en août 2013 et me dire que je n’ai pas assez profité de ces précieux mois,  que nenni !

Les fringues. Quoi amener pour un tel voyage ? On se tapera à peu près tous les climats possibles : désertiques, tempérés, de montagne, tropicaux etc. La pluie, le soleil, la chaleur, l’humidité, la sécheresse, le vent, les jours chauds, les nuits fraîches, voire froides parfois…Bref, un joyeux casse-tête pour boucler les sacs à dos sans dépasser la sacro-sainte limite de poids. C’est légèrement plus compliqué qu’une semaine dans un tout-inclus à Cuba. Mais voilà, on soupèse, on évalue, on fait des choix et puis on verra bien, c’est tout le charme d’un tel voyage. Mais il paraît que le lama Zorino a  vu son ombre près de Cuzco, ce qui veut dire que l’été (austral) devrait se prolonger encore 6 semaines, c’est parfait !

Voilà pour cette 2e communication. Une autre devrait suivre avant le grand départ du 18 février.  J’ai également séparé le top20 des disques de jazz de ce message afin de simplifier la lecture des chroniques. En attendant la diffusion d’une autre liste avec, cette fois-ci,  des coups de coeur littéraires, avant le 18 également si possible ! On verra.

À+

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Ottawa, printemps 2011

Viajar es abrir la mente,    

voyager, c’est ouvrir l’esprit

Bonjour à vous chers (futurs) lecteurs et lectrices de ce petit blogue sans prétention. À l’aube d’une nouvelle expédition qui aura cette fois pour objectif la découverte de 3 pays d’Amérique du Sud durant 11 semaines, je me permets de saluer spécialement ceux et celles qui nous ont suivi également lors des périples au Moyen-Orient (2004), en Asie et au Mexique (1)(2008). Quel plaisir de vous retrouver et bienvenue aux nouveaux copains, amis, connaissances, collègues, élèves et tutti quanti ! Pour les néophytes en espagnol, le titre du blog se veut simplement un clin d’oeil au Libertador, Simon Bolivar, puisque nous emprunterons très souvent des chemins (camino) qu’il a jadis utilisé durant la Guerre d’Indépendance.

Un peu comme les voyages précédents, je tenterai le plus régulièrement possible de narrer  les « aventures » d’une petite famille Backpacker à travers la Colombie, le Pérou et la Bolivie. On ne réinventera pas la roue, (que les Incas ne connaissaient pas de toute façon !!!), mais si seulement nos propos vous font rêver un peu, sourire souvent et surtout, si cela vous donne le goût de vous lancer aussi sur les routes du monde, alors le pari sera gagné. Pas de place ici pour du nombrilisme teinté de m’as-tu-vu. C’est un blog pour partager et non pour  se vautrer dans la complaisance vaniteuse ! C’est d’ailleurs pourquoi vos commentaires, questions et conseils seront toujours les bienvenus et même fortement encouragés. Merci d’avance. 🙂 Le départ est prévu pour le 18 février aux aurores et le retour se fera au début mai.

Pour ma part, voici maintenant près de 7 semaines que je me prélasse sous le radar de cette vie de fous, bien installé dans les délices de Capoue d’un congé froidement appelé traitement différé… Et comment meuble-t-on ce don inespéré de temps ? La réponse, je vous la donne en mille : comme un vieux !  Vrai que le West Island en est particulièrement bien pourvu, mais même après 5 ans, j’en demeure étonné.

Je m’étais promis de me (re)mettre en forme alors hop, inscription au YMCA pour développer des muscles qui, comme des cellules dormantes d’Al-Qaïda, n’attendent qu’un bon coup de fouet pour se réveiller. 4 jours/semaine à courir sans but sur un tapis roulant et se faire suer et souffrir sur des machines de torture. Le moniteur qui m’a accueilli pour mon programme d’entraînement avait 72 ans et j’espère être capable au même âge de faire le quart de ce qu’il m’a montré. Impressionnant et inspirant. Ne cherchez plus le pouvoir gris, je l’ai trouvé, il loge au YMCA et ma foi, il est en pleine forme.

Mais non satisfait de ces premiers ébats de gymnase, j’ai décidé un peu orgueilleusement de joindre la sueur à l’H2O. Comme le temps n’est pas une donnée prioritaire, retour à mes premiers amours au Centre Aquatique de DDO et j’ajoute la piscine au réveil musculaire naissant. 50 longueurs minimum par séance  et quelle sensation de bien-être. Je me rends compte que le corps n’était pas si usé après tout. Et devinez ce qui frétille dans la piscine avec moi ? Des vieux encore et pas n’importe lesquels. J’ai observé une vénérable dame d’au moins 60ans (je ne lui ai pas demandé son âge exact…) qui a passé allègrement le cap des 65 longueurs de piscines en style libre, sans ralentir, sans arrêter pour souffler et qui s’est hissée hors de la piscine aussi vite que Sylvie Fréchette pour engueuler une  obscure juge Brésilienne. Vraiment, cela donne espoir et distille un je-ne-sais-quoi de sérénité face au vieillissement.

Et on reprend la route. Et les vieux (et les vieilles) sont encore partout. Au volant de voitures qui roulent lentement et respectent scrupuleusement les limites de vitesse. Au début, on a encore les réflexes habituels de travailleur stressé. On colle de (trop) près, on s’impatiente et puis lentement, on adopte le rythme. C’est fou, je fais maintenant des arrêts complets en plus de ne pas dépasser 45km dans mon quartier et je laisse même passer les petits gosses de riche dans leurs bolides aux chatoyantes couleurs de turista. Il ne me manque plus qu’un chapeau, un vrai…

Et la Cuuuulllture ! Enfin le temps d’écouter les centaines de CD de musique qui s’accumulent, orphelins, depuis des années. Je fais des razzias dans les bibliothèques des environs pour engraisser ma collection et je découvre des tas de perles dont je ne soupçonnais pas l’existence. Dans une prochaine chronique, je dresserai une liste de mes coups de coeur musicaux qui se concentrent en ce moment dans le jazz. Si jamais celle-ci vous inspire, alors nous pourrons échanger sur le sujet. Je ferai également le même exercice pour les livres, car la lecture occupe également (enfin) une belle place dans ma vie depuis 7 semaines. Cela fait longtemps que je veux dresser de telles listes, pour le plaisir de partager et surtout, pour susciter les commentaires. Et qui sait,  naîtra peut-être ainsi des tas de petites listes amusantes qui vous feront découvrir, tout comme moi, des plaisirs inconnus. On peut rêver !

Enfin, les dernières semaines se concentrent dans la préparation active du voyage avec une multitude de trucs à faire. Le coût des vaccins est assez ahurissant, surtout celui contre la fièvre jaune… Et on ajoute tous les documents à scanner et photocopier, notamment toutes les pages de cahiers et livres pour scolariser Yasmina qui manquera tout de même plus de 11 semaines de sa 3e année ! Et s’ajoute aussi la lecture d’une pléthore de guides touristiques pour s’assurer de ne rien manquer en passant par des ouvrages d’initiation à l’espagnol (Merci Brenda !)… Enfin, notre chat Coco trouvera une pension d’accueil de luxe chez maman, ouf ! Bref, on ne chôme pas.

On se retrouve pour une autre communication avant le départ avec les listes promises.

Bises.

Hasta luego !

(1) Pour les intéressés, voici le lien pour découvrir les chroniques de  l’escapade de 2008 en Asie (Thaïlande, Laos, Vietnam, Cambodge et Bali) et au Mexique. Il y a quelques photos :  http://asie2008.over-blog.com/ 

Publié le par ericdion067 | 8 commentaires